30 décembre 2014

Les vlogs

  Retrouvez sur cette page un peu spéciale tous les vlogs que j'ai pu tourner. Je me suis dit que ça pouvait être intéressant (enfin, dans une mesure toute relative) et que certains moments "off" que je n'aurais pas abordés en article pourraient se trouver ici.

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Les voyages




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Mon expérience à Disneyland Paris
  Le volet "vlog" de mon expérience à Disneyland Paris. Un petit bilan mois par mois, beaucoup plus concret qu'une compilation en fin de contrat, à la manière du rétrospective.



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Deux mois à Walt Disney World
  Toutes les vidéos rassemblant mon aventure de deux mois à Orlando, en Floride, où j'ai pu travailler pour Walt Disney World.


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  Voilà pour les côtés "off" dont je n'ai pas forcément fait mention sur le blog.
  Comme d'habitude, prenez soin de vous.

—xoxo

6 décembre 2014

Disneyland Paris — Episode 2 : Les réponses

  Hello hello !
  Comme vous le voyez, les articles concernant ce feuilleton se suivent directement puisque tout est allé très vite. Toutefois, je voulais faire deux postes distincts, histoire que ce soit plus clair. De fait, la vidéo que vous retrouvez en fin d'article est la même que sur le premier et, si vous êtes tombés par hasard sur celui-ci, elle vous rappellera le processus des candidatures aux entretiens (autrement, vous pouvez cliquer ici pour lire l'article précédent).


  ✒︎Le délais des réponses

  Lors de la présentation, il nous est dit que le temps d'attente entre les entretiens et la réponse est de deux semaines; mais dans notre cas, ils nous ont précisé que ça serait sûrement plus rapide (il faut dire que nous sommes dans la période de Noël).
  Du coup, nous avons eu des réponses deux jours plus tard et, me concernant, elle fut positive. Mais comment ça se passe alors ? Deux possibilités dans ce cas : soit vous recevez une offre, soit vous joignez le "Talent Pool".

  ✒︎Le Talent Pool

  Eh bien en fait, dans le mail reçu, il est précisé que votre candidature est retenue, que votre profil correspond à leurs attentes, mais que vous êtes mis en attente le temps qu'un poste correspondant à votre profil ou à votre expérience se libère. De fait, vous vous retrouvez dans ce qui s'appelle le "Talent Pool" astucieusement nommé ainsi car Disneyland n'a plus qu'à piocher ses futurs Cast Members dedans dès qu'ils en ont besoin (à savoir que ça peut prendre pas mal de temps pour avoir une réponse définitive, jusqu'à un an donc ce n'est qu'une étape intermédiaire).
  Je me retrouve dans ce cas-ci.

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  Voici donc à quoi je dois m'attendre : l'attente en elle-même ! Pour des raisons de timing, je ne pense pas que je pourrai travailler pour Disneyland Paris lorsqu'un poste se libérera. Ceci dit, j'en reparlerai sûrement ultérieurement.
  D'ici là, comme d'habitude, n'hésitez pas à m'adresser vos questions et/ou à partager votre propre expérience !

—xoxo

(Re)Travailler pour Disney ? Oui, mais à Paris cette fois ! — Episode 1 : Candidature et entretien

  (Enfin, Marne-la-Vallée plutôt, mais ça claque moins, avouons-le. Bref.)


  Donc oui, pour ceux qui suivent ce blog ou certains feuilletons depuis quelques temps, vous l'aurez compris, je re-tente l'aventure Disney, mais à Disneyland Paris cette fois-ci.
  Du coup, dans ce premier article, je vais passer en revue le processus des candidatures ainsi que celui des entretiens — toutefois, si vous lancez la vidéo en fin d'article, elle continuera jusqu'aux résultats dont je parlerai dans le prochain article.

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  ✒︎Dépôt de candidature

  Pour postuler, vous devez vous rendre sur une interface spécifique : Disneyland Paris Casting (ou bien encore sur Disneyland Paris Careers qui est un peu plus complet en informations connexes). Vous retrouverez ainsi tous les postes proposés (que ce soit en CDD, CDI, en alternance ou en stage). Il se peut également que Pôle Emploi soit associé à Disneyland pour organiser des entretiens, mais cela semble assez aléatoire.
  Après avoir déposé votre candidature, il vous est précisé par mail le délais d'attente maximale avant que vous puissiez considérer qu'elle n'a pas été retenue.
  Si vous avez été retenu, vous aurez un mail vous invitant à vous inscrire pour un créneau horaire en vue des entretiens. Il vous est aussi préciser quels documents amener le jour-J, à savoir votre CV, une lettre de motivation, la fiche candidat à remplir se trouvant en pièce jointe, une photocopie d'une pièce d'identité et le présent mail (qui ne sert par ailleurs à rien).

  ✒︎Les entretiens : première phase

  Pour cette journée d'entretiens, nous avons eu une nouvelle version donc il se peut que vous ne trouviez pas les mêmes témoignages sur d'autres blogs antérieurs, je vous avoue ne pas m'être renseignée avant d'y aller.
  Comment ça se passe donc ? A votre arrivée, vous aurez, comme pour Disney World, une présentation de l'entreprise Disney (leurs possessions etc.) ainsi que, bien entendu, un focus plus détaillé sur Disneyland Paris avec pas mal de chiffres pour vous en mettre plein la vue et montrant l'importance de la firme nationalement.
  Ensuite, et contrairement à mon entretien pour la Floride, ceux-ci se déroulent en binômes et non par ordre alphabétique — du coup, si vous avez un train à prendre ou autre, pas de soucis, arrangez-vous avec les autres candidats, mais prévoyez vraiment les quatre heures indiqués de la plage horaire au cas-où. Trois recruteurs étant présents, deux font passer les entretiens (chacun avec un binôme donc) pendant que le troisième anime un jeu d'équipe, sorte de préambule ludique à notre adaptabilité au travail de groupe.
  Il s'agit donc d'une sorte de jeu de l'oie, avec un grand tapis au sol, des pions de la taille d'une bonne brique et un dé géant. Vous l'aurez compris : c'est plutôt fun. Quant aux questions, elles sont très diverses et vont d'un détail de La Princesse et la grenouille à "En quelle année le Thalys a-t-il desserti la gare de Marne-la-Vallée - Chessy pour la première fois ?" c'est de fait informatif et ça permet de réfléchir tous ensemble. Il se peut également que le recruteur vous demande de poser les questions en anglais, histoire de jauger si vous êtes plutôt à l'aise ou non, mais pas de panique, les questions sont toutes rédigées, vous n'aurez pas à formuler une traduction bancale si vous n'êtes pas non plus bilingue, ce n'est pas le but de l'exercice. Au fil du jeu, d'autres candidats sont invités à se présenter dans la salle d'à-côté au fur et à mesure que ça avance.
  (Rien à voir, mais mention spéciale à mon équipe des Lyon Kings puisque nous avons terminé premier !)

    ✒︎Les entretiens : seconde phase

  Penchons-nous maintenant sur l'entretien à proprement parlé. Vous vous présentez donc avec une autre personne face au recruteur qui va récupérer tous les documents demandés et lui-même va en remplir un autre, vous posant quelques questions : votre pointure, si vous aurez besoin d'un logement sur place, quel type de contrat recherchez-vous, si ça ne vous dérange pas de travailler à telle période ou à telle tranche horaire, si vous avez votre permis de conduire, quels postes (trois) souhaiteriez-vous occuper etc.
  Ensuite, le dialogue s'instaure et il vous sera demandé à chacun les mêmes choses. Rien que de très banal concernant votre parcours scolaire, vos expériences et projets professionnelles, combien de langes êtes-vous capable de parler (sachant que l'anglais est systématiquement obligatoire, du moins les bases puisque la moitié des guests ne parlent pas forcément français et que certains postes, notamment d'accueil, nécessitent la pratique de trois langues), pourquoi Disneyland etc. Il vous fera également une petite mise en situations, que ce soit avec un guest mécontent, un enfant n'ayant pas la taille requise pour une attraction, un guest voulant filmer sont épopée dans Space Mountain ou autre mais encore une fois, pas de panique, vous aurez bien entendu une formation, il s'agit juste d'évaluer vos réflexes de base — à noter que je n'ai pas eu cette mise en situation, peut-être parce que j'ai travaillé à Disney World et qu'ils sont bien plus stricts là-bas puisqu'une autre candidate ayant travaillé pour Disneyland Paris a tout de même eu cet exercice.
  Vient alors la partie des questions en anglais et/ou toute autre langue que vous aurez spécifier. Là aussi, rien que de très basique, si vous êtes capable de comprendre ce qui vous est demandé et de répondre de manière à ce qu'on vous comprenne, pas de soucis. De plus, il n'y a pas de question piège : comment allez-vous, où habitez-vous, est-ce que la ville est agréable, qu'est-ce que vous aimez faire de votre temps libre etc. La fille avec moi s'est vue octroyer un niveau B1 et moi un niveau B2 donc ce fut correct pour des questions ne nécessitant pas des réponses très élaborées, ça semble être des notations par défaut, n'ayez crainte si vous avez un niveau moyen.


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  Me voilà donc reparti pour un tour, il ne reste plus qu'à savoir quand.
  Aussi, comme pour tout le feuilleton sur Walt Disney World, n'hésitez pas à m'adresser vos questions et/ou partagez votre expérience !

—xoxo

12 novembre 2014

Première visite au Louvre Lens

  Lorsque l’on se retrouve dans le nord de la France, quoi faire ? Eh bien, à la lumière de mes goûts, il n’y avait pas beaucoup de possibilités et donc, parmi l’offre des musées du coin, mes yeux se sont posés sur le Louvre Lens — puisqu’il faut bien écarter les musées d’Art moderne et les galeries douteuses, ayant une appréciation plutôt classique de la chose; bref.
  Alors, que savais-je de cette antenne du Louvre avant de m’y rendre ? Pas grand chose à dire vrai, ayant déjà visité le musée parisien à de multiples reprises, n’étant toutefois pas mon institution favorite. De fait, je pensais qu’il s’agissait d’une annexe qui permettrait d’exposer des œuvres se trouvant dans les fonds et qui ne tournent pas spécialement à la surface pour ravir le quidam. Que nenni ! Mon Dieu que cette visite m’a déçu ! voyons donc pourquoi.

  ✒︎« Sens chronologique strict » ??!

  Une salle. Une seule et unique salle. Enfin non, deux en fait, mais elle ne compte pas vraiment puisqu’elle est dédiée aux divers expositions, donc je compte ici la salle permanente. Alors oui, le cadre (intérieur) est magnifique, très épuré, donnant l’impression d’être hors du temps… mais qu’est-ce que c’est mal pensé !
  D’entrée, on vous pose le contexte — drôle, puisque je pourrais le partager dans mes élans sardoniques, mais tout de même un peu poussé, surtout pour le touriste de passage — : vous êtes un peu simples pour comprendre les divers courants, les différentes écoles etc. alors vous aurez tout en brut, non classé, dans un « sens chronologique strict ». Euh… merci, cela donne un joyeux bordel où tout est posé pèle-mèle, sans grande cohérence et surtout, de manière franchement restreinte puisqu’une seule œuvre est sensée représenter toute une époque (grosso modo) du coup, une question se pose : pourquoi telle œuvre serait plus légitime que telle autre ? Personnellement, j’aurais fait d’autres choix à plusieurs reprises (mon passage en Histoire de l’Art me permet de porter un jugement aussi critique).
  Donc première déception : la non-cohérence en profondeur de l’ensemble.

  ✒︎Mais… J’ai déjà vu ce tableau accroché au Louvre… Et celui-là…

  Car oui, point d’inédit. Incroyable. Donc en fait, ce musée n’est pas un musée au sens strict. Il s’agit en fait d’un musée consacré au musée du Louvre et non un Louvre Lens à part entière. Eh bien, pour l’instant, il reste gratuit jusque fin 2015, mais avec quoi comptent-ils le rentabiliser par la suite s’ils ne présentent pas à la fois plus d’œuvres, et des inédites qui plus est ? En reprenant mon exemple, je ne paierai pas pour aller revoir dans un endroit relativement perdu ce que j’ai déjà vu à la maison mère de Paris.
  Deuxième déception : le pauvre fond.

  ✒︎Et d’ailleurs, on en parle du cadre global ?

  Pourquoi avoir choisi Lens ? Le Président Chirac a-t-il pointé son doigt au hasard sur la carte du pays ? Rationnellement, il n’y a aucune raison : le lieu est assez proche de Paris par le train, Lille qui est sa voisine ainsi que sa banlieue de Villeneuve-d’Ascq disposent de deux grands musées qui figurent parmi les plus fréquentés du pays (et sont les premiers de province) et rien d’autre ne se trouve aux alentours pour pouvoir faire une bonne journée de visites en tout genre.
  Donc, une fois que vous avez visité la « galerie du temps » et son annexe consacrée aux expositions temporaires, le tout ne prenant que trente minutes — et je vous jure que c’est le temps que nous avons mis, même en trainant — voir une heure maximum, il ne vous reste plus qu’à vous rendre à la gare TGV la plus proche et à voir le reste sur Paris.
  Troisième déception : le contexte territorial.

  ✒︎Un petit bonus pour faire enrager certaines personnes ?

  Avec joie. Il a l’air de manquer de gardiens par rapport à la surface du lieu, je l’ai noté de suite. Le fait est — attention, vous allez pouvoir me jeter des cailloux — que je n’ai jamais vu de personnes plus mal éduquées que dans le nord de la France et que beaucoup touche les statues et vont même jusqu’à grater les toiles !! Où est-ce qu’une chose pareille serait possible ? Actuellement, le chef-d’œuvre exposé en fin de visite est le Œdipe explique l'énigme du Sphinx d’Ingres, mais avant lui, ce fut la toile de Delacroix La Liberté guidant le peuple qui, à l’époque, fut vandalisée, une fille ayant écrit au feutre noir sur trente centimètres de toile.

  ✒︎Des points positifs tout de même ?

  Comme je l’ai déjà mentionné, le cadre intérieur est très réussi et il est suffisamment spacieux pour que personne ne se marche dessus.
  Autrement, en sous-sol, comme au musée du quai Branly, nous pouvons voir le fond dont dispose le musée; toutefois, il reste très maigre, mais ça reste sympa. Autrement, toujours au sous-sol, vous pourrez retrouver quelques documents relatifs au Louvre Lens, que ce soit en texte ou en interviews projetées sur des panneaux.

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  ✒︎Verdict

  Je ne vous conseille absolument pas ce musée de musée si vous n’êtes pas du coin, puisque tout un voyage pour ça ne vaudrait absolument pas le coup; vous ne saurez pas quoi faire ensuite et, pour peu que vous ayez dû payer, ça devrait vous mettre d’humeur maussade. Prévoyez plutôt une journée au Louvre de Paris qu’une heure au Louvre Lens.

  Si vous êtes du coin et que vous n’y connaissez rien à l’Art ou avez des enfants ou petits-enfants que vous aimerez sensibiliser, entre la sieste et le goûter, à un micro bout d’Art, profitez de la gratuité (encore une fois, jusque fin 2015) parce que sinon, ce n’est pas franchement utile.

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  ✒︎Tarifs
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—xoxo

18 octobre 2014

Frosted cupcake eyes

  Hello à toutes ! J'aurais pu inclure les messieurs, mais je me dis que le tutoriel qui va suivre va moyennement les concerner.
  C'est un tutoriel maquillage yeux donc, assez rapide et facile que je vous propose. Je vais utiliser la palette Galaxy Chic de bh Cosmetics dont j'ai parlé dans mes favoris du mois de septembre qui possède des couleurs givrées d'une excellente pigmentation et c'est pour cela, en plus des couleurs choisies, que ça m'a fait penser à un cupcake, d'autant que je l'ai porté en l'honneur de l'anniversaire d'un de mes oncles — voilà voilà, petit racontage de life, ça ne fait pas de mal. 

  ✒︎Par où commencer ?
  Tout d'abord, j'ai appliqué au doigt le fard "Jupiter", qui est un rose plutôt intense, sur toute ma paupière mobile.
  N.B. : j'utilise l'application au doigt car je trouve cela plus efficace avec ce type de fards, les pinceaux ayant tendance à retenir la matière alors si vous voulez tout de même utiliser vos outils, pensez à appliquer un fixateur de pigments dessus afin de les humidifier, cela fera ressortir les couleurs et donnera un meilleur rendu.

  ✒︎Apporter du contraste
  J'ai ensuite appliqué le fard "Earth" au ras de cils supérieur afin d'apporter un peu de contraste au regard, tout en donnant un aspect bien plus doux qu'un trait de liner.
  Après ce trait, j'ai apporté du contraste supplémentaire et un peu de structure en encadrant très subtilement la touche de rose avec une autre nuance de bleu, un peu plus grise grâce au fard "Asteroid", qui est en fait un mélange de bleu légèrement prusse et de brun. Je l'ai donc appliqué sur le coin extérieur en fondant la matière vers l'intérieur.
  J'ai ensuite appliqué à nouveau une touche de rose afin de bien fondre le tout.

  ✒︎Illuminer
  Bien que nous ayons face à nous des fards givrés, rien ne nous empêche d'apporter encore plus de lumière à l'ensemble, surtout si comme moi vous avez des yeux couleur noisette ou plus foncés encore. Pour se faire, j'ai choisi une troisième nuance de bleu, "Uranus", que j'ai appliqué en coin interne de l'œil (pensez bien à fondre le tout !) mais également en ras de cils inférieur en étirant la matière jusqu'au milieu de l'œil afin d'illuminer juste ce qu'il faut.
  Pour parfaire le tout, j'ai également choisi un crayon de chez Kiko, le Smart Eye Pencil dans la teinte 800 Golden Silk qui est un doré froid. Il n'y a plus qu'à appliquer son mascara à sa convenance, pour ma part en haut mais également en bas afin d'agrandir le regard avec le Voluminous Miss Manga de L'Oréal.

  ✒︎La touche finale
  Pour parachever l'ensemble, j'ai opté pour un rouge à lèvre dans les tons rosés afin de rappeler notre base. Mon choix s'est porté sur un rouge à lèvre mat de chez Biguine Makeup en teinte 12 Rose framboise afin de contraster avec l'aspect givré et froid tel un glaçage du regard tout en gardant quelque chose de frais et de très féminin.
  Vous pouvez également opter pour une couleur plus nude si vous voulez garder ce côté glacé mais personnellement, j'éviterais tout de même tout ce qui est gloss pour ne pas trop en faire, à moins que vous ne disposiez de la parfaite nuance avec juste ce qu'il faut de micro paillettes pour rester dans les tons.

  En tout cas, voici le rendu final.

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  En espérant que ce petit tutoriel tout simple aura plu à certaines, je vous dis à bientôt !

—xoxo

11 octobre 2014

Un après-midi à Bruges

  La semaine dernière, j'ai eu l'occasion de me rendre à Bruges pour un après-midi alors pourquoi ne pas en faire un petit tour d'horizon histoire de s'évader un peu ?
Grote Markt

  Tout d'abord, j'ai été surprise par l'architecture de la ville qui, même si elle a ce cachet si austère du Nord, est assez diverse. Sur la Grote Markt par exemple, se font face les maisons de couleurs chaudes que vous pouvez voir photographiées ci-dessus et l'imposant beffroi de la ville tout en pierre, donnant un contraste intéressant.
Rozenhoedkaai

  Par contre, la "Venise du Nord" ? n'exagérons rien. Ce n'est pas parce qu'il y a quelques canaux par-ci par-là que le comparatif peut se faire. La ville est bien plus aérée, les espaces sont plus grands et du coup, le ressenti n'est pas le même. Aussi, la masse touristique n'est pas la même et, malgré de fortes concentrations de touristes voyageant en groupe, il est aisé de se mouvoir et moi qui souffre de troubles anxieux, je ne me suis pas vraiment sentie oppressée de toute la journée.
Blinde Ezelstraat

  Un autre exemple de la richesse de l'architecture brugeoise, cette porte menant au Burg, dans la rue de l'Âne aveugle qui est étonnement — toujours par rapport à l'austérité du Nord — dorée, comme quelques bâtiments de la place.
Begijnhof

  Finalement, un lieu que j'ai beaucoup apprécié : le Begijnhof (le Béguinage) qui est un lieu où vivent des bonnes sœurs, comme dans un monastère (mais sans prononcer des vœux à vie), ce qui rend l'endroit vraiment paisible, même si quelques touristes ne respectent pas le silence qui est préconisé.
Begijnhof

  A l'intérieur de l'enceinte, nous retrouvons de longs bâtiments à la haute toiture et nous avons l'impression de nous retrouver dans un village à l'intérieur de la ville.
Begijnhof

  L'endroit est plutôt boisé, ce qui accroît ce sentiment de quiétude, de même que les environs. En quittant le béguinage, nous avons emprunté un parc — pour rejoindre le Poertoren et quitter la ville — qui est charmant durant l'automne, notamment à quelques endroits où sont apparentes de vieilles pierres, de vieux chemins pavés, de vieux escaliers en pierres bref, vraiment romantique (au sens littéraire du terme) à cette saison.
Vue sur le Begijnhof depuis le pont du Poertoren

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  Voici donc un tout petit tour de Bruges, plus photographique que textuel mais je vous assure que ça vaut le détour si vous ne savez pas quoi faire de votre journée. Un après-midi suffit pour faire le tour de la ville, mais si vous prévoyez de faire quelques musées, vous pouvez tout de même prendre tout un weekend. De plus, il me semble que l'automne est la saison propice pour vous y rendre, les lieux sont plus poétiques ainsi à mon goût, je n'imaginerais pas cette ville verdoyante et en pleine floraison par rapport à son architecture.
  Sur ce, faites bon voyage !

—xoxo

6 octobre 2014

"Glamorous by George", George Kotsiopoulos

  Ca faisait déjà un petit moment que je le voulais mais j'attendais d'être en Floride pour pouvoir me le prendre à moindre coût.
  Il faut dire que ce livre est plutôt bien fait avec ses diverses sections qui permettent de picorer comme bon nous semble à l’intérieur. De plus, la lecture — même si oui, c’est en anglais — est très facile et plaisante, grâce à la malice de George Kotsiopoulos.
  Avant de nous plonger dans l'objet, voici la quatrième de couverture :

Famed stylist and Fashion Police star George Kotsiopulos teaches you to be movie-star glamorous in every aspect of your life.
Learn how to:
  ★ Entertain with the grace and ease of a star
  ★ Turn classic beauty inspirations into modern looks
  ★ Find the era that suits your style
  ★ Make your closet work for you
  ★ Adapt your wardrobe to your lifestyle
  ★ Shop vintage like a pro
  ★ Get a great haircut that accentuates your beauty
  ★ Have manners that never go out of style
  En parlant de l’auteur — et pour reprendre cette quatrième de couverture sans vous la traduire bêtement—, en sa qualité de styliste, il nous délivre ses astuces pour pouvoir trouver des pièces intéressantes, pour faire efficacement son shopping au moment des soldes ou encore pour savoir dans quoi il est intéressant d’investir si nous voulons nous procurer des pièces de luxe.

  Autre aspect pratique : des "Rising-star reminders" qui récapitulent les points capitaux du chapitre et, à l’intérieur de ceux-ci, des pages colorées un peu à part qui permettent de mettre en lumière un sujet précis, comme par exemple les grandes lignes des tendances des années 1920 jusqu’aux années 1990, à qui ces looks (coiffure-maquillage-tenue) peuvent convenir et surtout, quel(s) type(s) de morphologie(s) doi(ven)t les éviter; aussi, tout y est explicité de façon posée, afin que personne ne s’offusque, lui-même prenant quelques exemples à son compte. C’est bien le propos : pour être glamour et chic, il faut savoir ce qui nous va — et surtout ce qui ne nous va pas ! —, ne pas suivre bêtement les tendances si elles ne sont pas faites pour nous, ne correspondent pas à notre personnalité ou à notre quotidien, avoir de solides basiques ainsi que des manières irréprochables, entre autres.
  Oui, vous avez bien lu : "des manières irréprochables"; car il n’est pas que question de mode et de beauté. Être une "star hollywoodienne" demande d’être un Être complet. Le glamour et le chic transcendent les domaines. Ce livre propose donc un tour d’horizon sur comment se comporter lors de soirées, que ce soit en tant qu’hôte(sse) ou en tant qu’invité(e), quelle petite touche à apporter à une pièce afin de bien recevoir, comment remercier un hôte ou une hôtesse de maison etc. Bref, rappeler les convenances et les bonnes manières n’est pas inutile pour tout le monde.

  ✒︎A qui s’adresse ce livre ?

  Très franchement, je me suis plongée dans cette lecture uniquement parce que George Kotsiopoulos en est l’auteur, l’appréciant beaucoup. Personnellement, j’appliquais déjà grand nombre de ses conseils : je sais ce qui me va ou non, je dispose de pièces de luxe qui me paraissent utiles ou représentant un bon investissement, j’ai de bonnes manières — assez pour qu’on pense que je viens d’un autre temps — donc a priori, je ne suis pas la cible. Toutefois, si vous êtes dans le même cas que moi, je peux tout de même vous le recommander pour le style léger ainsi que les quelques anecdotes saupoudrées çà et là; les pages colorées retraçant brièvement des époques ou détaillant des styles sont aussi assez intéressantes, bien que brèves.
  Autrement, pour les personnes qui cherchent à se sentir mieux dans leur peau via un nouveau dressing ou qui pensent qu’elles pourraient tenter une autre coupe de cheveux ou peu importe, ça pourrait être une bonne entrée en matière. Petit bémol : pour ces personnes qui n’attendraient qu’un livre sur le style, il ne sera pas assez complet étant donné qu’il ne s’intéresse pas qu’à ces questions et peut passer rapidement sur des points qui vous semblerez nécessaires.
  Au final, si vous êtes une personne ayant déjà une bonne base de style, ou de personnalité affirmée, je pense que ce livre vous sera le plus utile puisqu’il pourrait vous permettre de booster les éventuels quelques points qu’il vous manque dans un domaine ou un autre.

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  Voici donc un livre léger, au ton sympathique, mais qui nécessitera plus d'approfondissement pour certains ou n'aura pas grande utilité pour d'autres. Cela reste une bonne entrée en matière.

  ✒︎Glamorous by George: The Key to Creating Movie Star Style, George Kotsiopoulos, ABRAMS; $19.95

★★★☆☆
—xoxo

15 septembre 2014

Walt Disney World Resort — Episode 7 : L'heure du bilan est arrivée

  Ca y est; un mois après mon retour en France, je vous livre enfin le bilan de mon aventure floridienne. Alors oui, ça a mis du temps — principalement à cause de problèmes liés à mon MacBook et donc, à la publication de vidéos que je voulais terminer avant d'entreprendre ce bilan —, mais ce n'est pas plus mal, j'ai ainsi pu le réaliser à tête reposée, ce qui sera sûrement plus objectif.

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  Afin de ne pas trop m'égarer, je vais traiter du sujet de façon thématique, tout le monde y trouvera son compte.

  ✒︎L'accueil façon Disney

  Comme vous pourrez le voir plus bas dans le vlog consacré à la première semaine sur place, l'accueil de Disney est tout en show et, globalement, tout événement est toujours rythmé. Il y a pas mal de fêtes qui sont proposées dans divers résidences, mais le gros événement reste tout de même la "Celebration", journée durant laquelle vous allez pouvoir recevoir un certificat à votre nom pour le travail effectué pour Walt Disney World Resort et d'autres goodies en plus de pouvoir prendre des photos en compagnies de personnages et passer du temps avec d'autres personnes, familières ou non.

Celebration Day, The Commons

  ✒︎La vie en communauté

  Comme tout est relatif en fonction des personnes, des modes d'éducation et des cultures, je ne pourrais que vous dire que tout dépend sur qui vous tombez. Nous avons personnellement eu quelques soucis mais que voulez-vous ? Certaines personnes ne sont pas faites pour la vie en communauté ou ont leur propre vision du partage des tâches etc. Toutefois, si vous rencontrez de trop gros problèmes ou êtes coincés dans une impasse, vous avez toujours la possibilité de demander une médiation à l'accueil de votre résidence, histoire de régler ou de tempérer le conflit.

Mes colocataires durant mon shift, Mexico, Epcot

  ✒︎Le système de bus

  Un système un peu aléatoire en fonction des lignes à vrai dire. Pour celle d'Epcot (C), je n'ai jamais eu de soucis; il faut dire qu'il y a quatre bus en circulation contre deux en moyenne pour les autres. Vous pouvez suivre le trajet des bus via une application disponible mais même là, cela reste aléatoire : bus qui disparaissent, ne sont pas présents sur la carte ou autre.
  En sachant cela, Disney (qui ne gère pas ces bus, affiliés à la compagnie Transtar) vous conseille d'arriver un quart d'heure avant l'horaire prévu — ce que nous ne faisions pas forcément donc à nos risques et périls.
  Enfin, petite anecdote : en rentrant du Magic Kingdom par la ligne A, à une heure vraiment avancée (minuit été largement passé), le chauffeur que nous avions s'endormait en conduisant ! J'avais remarqué qu'il ne conduisait pas droit et je voulais plaisanter avec Lucía, mais il s'est avéré, après l'avoir regardé plus en détail qu'il agissait étrangement, à s'agiter, jusqu'à se gifler pour se maintenir éveillé, ce que personne d'autre n'a vu. Nous sommes donc descendues au premier arrêt et avons fait un rapport auprès de la sécurité des résidences Commons, ils sont aussi là pour ça alors n'hésitez surtout pas à signaler ces comportements.

  ✒︎Le travail façon Disney

  Oubliez ce que vous avez pu lire sur certains blogs, vous ne ferez pas d'heures supplémentaires ! Du moins, pas autant que certains ont pu le dire par le passé. Personnellement, à part les deux premières et les deux dernières semaines où j'ai pu avoisiner les 40, jusqu'à 47h de travail, globalement je n'ai même pas dépassé 35h, avec un contrat initial de 30h. Dans le cas de ma coloc Lucía travaillant dans un hôtel en merchandising et de quelques autres sur Main Street, ils n'ont que très rarement dépassé les 30h de base.
  De plus, vous aurez deux jours de repos ("days off"), consécutifs ou non, voir trois en fonction du nombre d'heures travaillées sur une même journée mais cela reste plutôt rare.
  A part les horaires, pour ma part, je dois dire qu'en tant que custodial, nous sommes relativement plus libre que les autres, n'ayant pas de hiérarchie directement derrière nous; nous avons plus de liberté dans nos actions et c'était pas mal. Au niveau des collègues ou des supérieurs, tout allait bien, ils sont très à l'écoute en cas de besoin et font tout pour vous mettre à l'aise.
  En ce qui concerne le système de paye, vous pouvez voir à combien se monte votre salaire de la semaine — car oui, vous serez payé à la semaine — dès le dimanche sur le hub, l'interface des Cast Members sur laquelle vous retrouverez votre emploi du temps (tous les dimanche également) ainsi que pas mal d'autres infos, et vous serez payés tous les jeudi.

Shift de fermeture, Refreshment Port, Epcot

  ✒︎Les "shift", "call personal", "call sick" et réprimandes

  Si un horaire de travail ne vous convient pas, vous avez la possibilité de vous rendre sur le hub afin d'échanger votre "shift" avec quelqu'un d'autre ou alors le bazarder purement et simplement. Vous avez également la possibilité de prendre un "shift" d'une personne voulant s'en débarrasser si vous voulez faire des heures supplémentaires — en sachant que vous pouvez prendre un "shift" n'importe où, dans n'importe quel parc, du moment que c'est le même job, ce qui peut donc être assez intéressant.
  Autrement, ayant été pas mal malade à cause du manque de sommeil, de (vraie) nourriture et surtout de la clim, j'ai pas mal usé du système de "call in", les deux voir trois (plus rarement) "days off", souvent consécutifs dans mon cas, ne suffisant pas à me requinquer, ayant plutôt besoin d'une coupure plus diffuse, j'ai opté pour une alternance de "call personal", me permettant tout de même de sortir, et de "call sick" pour lesquels il est très fortement déconseillé de sortir, spécialement sur les parcs puisque vous êtes sensé être malade donc au repos chez vous. Sachant cela, il vous suffit d'appeler le jour-même un numéro central (ou directement la boutique dans laquelle vous travaillez pour certains en merchandising), de donner votre numéro de Cast Member, de choisir entre personal et sick et on s'occupe du reste pour vous, tout est réglé. Toutefois, n'abusez pas du système ! Vous avez le droit à trois appels de ce type sur trente jours, après quoi vous devrez signer une réprimande auprès d'un de vos manager; au bout de la quatrième réprimande, vous êtes "terminated", viré.

  ✒︎La vie à l'américaine (mais quand même un peu façon Disney)

  "Quand même un peu façon Disney" car nous sommes globalement restées dans "l'enceinte", le "cadre" Disney, ne disposant pas d'autres moyens de locomotion que les bus et n'ayant pas visité le reste de l'Etat, comme je l'expliquerai dans le chapitre suivant.
  Du coup, nous n'avons pas pu tester grand chose d'autre que les boutiques plus ou moins lointaines  — qui valent la plupart du temps le coup par rapport à la valeur du dollar — ainsi que quelques restaurants, dont Ihop qui vaut vraiment le détour pour ses pancakes !
  Ce que je peux dire, c'est que les gens sont vraiment plus respectueux et bien plus souriants — bien sûr, rien comparé à des Californiens, mais ce fut toujours ça.
  Sur un tout autre plan, la télévision américaine ne m'avait pas du tout manquée avec ces milliers de coupures publicitaires au sein d'un même programme, de quoi vous faire aimer TF1 en comparaison !

  ✒︎La vie à la floridienne

  Vie que j'ai eu franchement du mal à vivre, simplement à cause de la météo. En effet, nous n'y avons pas spécialement pensé mais le climat est subtropical en Floride donc cela veut dire orage et pluie tout l'été à cause des fortes chaleur ! Rien de grave en soi me direz-vous, sauf que dans cet Etat, on raffole mais alors raffole de la climatisation; au point où vous pouvez, par exemple, en passant devant une boutique, sentir l'air froid couler sur vos pieds. Alors imaginez que vous vous preniez la pluie sur la tronche soudainement et que vous deviez prendre un bus ou poursuivre votre shopping, à passer d'une chaleur étouffante (mais néanmoins moite et poisseuse avec l'humidité ambiante), au froid polaire — non vraiment, leurs clims sont très (/trop) froides —, vous tombez rapidement malade; ou du moins, ce fut mon cas. Résultat : j'ai passé plus de la moitié du séjour à me sentir mal.
  Autrement, j'ai été surprise par les heures de fermeture d'à peu près tout : que ce soit l'accueil de nos résidences, les boutiques ou même le Downtown Disney, tout me semblait incroyablement tôt comparé à ce que j'avais pu vivre dans l'ouest des Etats-Unis il y a trois ans.

Disney's Hollywood Studios

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Côté vidéo, vous pouvez retrouver le résumé de mes dix semaines passées à travailler là-bas à travers sept vlogs que voici :


  Vous pouvez également avoir un bilan plus concis juste en-dessous :


∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  J'espère que cela aura pu vous donner une petite idée de ce que cette expérience peut rendre, en sachant que la mienne fut loin d'être la meilleure, mais également loin d'être la pire — et croyez-moi sur ce coup !
  N'hésitez pas à m'adresser vos questions, par n'importe quel biais, j'ai déjà pu aiguiller quelques personnes en apportant des précisions et cela m'a fait plaisir, même si je ne détiens pas la vérité absolue sur des choses aussi subjectives.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Je tiens à conclure cet article (et ce feuilleton) en une deuxième partie, simplement pour remercier les personnes qui ont fait de cette expérience un moment vraiment magique, sans quoi j'aurais peut-être tout regretté — oui, c'est mon quart-d'heure sentimental.
  Un énorme merci à mon amour, ma femme Lucía pour tous les fous rires qu'on aura eu et tout ce qu'on a pu partager (et qu'on partagera encore longtemps). Et puis bon, nommons brièvement tes bagages à main de fin de séjour que furent Guillaume et Joris, même si cela ne fut pas rose tous les jours !
  Un gros calinou à mes Princesses du 16 à savoir Valentin(e), Alex(a) et David(a); nos retrouvailles nocturnes à la piscine étaient vraiment extras. Bien sûr, à ce calinou, j'ajoute cette mignonne petite choue de Doriane.
  Une pensée également pour Nahela, Sophie, Khanitha, Grace, Emna, Célia, Déborah, Camille, William, l'autre William, Gaël, des personnes adorables qui j'aurais aimé fréquenter plus.
  Une pensée également pour tous les ICP et CEP étrangers, que ce soit ma chère Laurie du Québec, Jacky et Sandy de Hong Kong, Alonso du Mexique ou encore Emily et Claire du Royaume-Uni sans compter KathleenBilly, Mikal, David, Brian et Kyle, tous américains !

♥︎

—xoxo

27 août 2014

L'heure de la rentrée a sonné !

  Mon Dieu que je suis à la traîne ! indépendamment de ma volonté qui plus est. Que je m'explique brièvement : mon MacBook est encore tombé en rade. Enfin son disque dur. Encore. J'étais donc bien coincée avant mon retour en France — car pour ceux qui auraient loupé un épisode, je viens de passer deux mois et demi en Floride à travailler pour Disney World.

  Je suis donc de retour et il me faut reprendre le rythme ! Ainsi, il faut que je vous prépare les articles sur les sujets suivant :
  • le bilan sur mon aventure à Walt Disney World (pour se faire, il me manque le montage de la moitié du séjour en vidéo, je ne peux donc prévoir de date);
  • un haul américain (une nouvelle fois, j'aurais besoin de tourner une vidéo à ce sujet, je ne suis pas sûre qu'un article soit bien nécessaire);
  • la critique du livre de George Kotsiopoulos : Glamorous by George: The Key to Creating Movie Star Style;
  • la publication d'un long article sur Les Liaisons Dangereuses, concernant le livre, mais également les diverses adaptations cinématographiques ainsi que l'auteur-même, Choderlos de Laclos;
  • une nouvelle rubrique "Mes insomnies" dans laquelle je compte vous parler de comment j'occupe ces nuits où le sommeil ne vient jamais.
  Il me semble avoir pas mal de travail de prévu donc et j'ai hâte de traiter de tout ça ! En attendant, prenez soin de vous !

—xoxo

4 juillet 2014

Y en a marre des Beats by Dr. Dre, je passe au LSTN !

  Vous le sentez le cri du cœur ? Je me suis demandée comment intituler cet article mais autant ne pas se prendre la tête et aller à l'essentiel : donc oui, j'en ai marre des Beats et je passe à une marque nommée LSTN; et pour continuer à ne pas se prendre la tête, suivons cette progression.

  ✒︎Ma galère avec Beats

  Soyons clair : j'ai adoré mon Beats Pro, je ne vais pas mentir, même si avoir dépensé près de 400€ dans un casque audio fait quelque peu mal au derrière — merci les primes post soldes et les avenants de contrat ! Alors qu'est-ce qu'il a bien pu me faire pour que je sois si remontée contre lui ?
Juillet 2013

  Je ne vais pas reprendre les problèmes chronologiquement, mais plutôt par les plus aberrants.
  Tout d'abord, parlons duré de vie. Histoire de comparer, je vais mettre le Beats Pro face à mon précédent casque audio : un Panasonic RP-HTX7 — un nom sacrément trivial mais rapidement après, tout le monde ou presque l'a possédé, vous irez googleliser ça — que j'avais acheté une cinquantaine d'euros. Comment ça "Ce n'est pas équitable" ? Ca en serait presque risible mais le Beats Pro n'aura pleinement vécu qu'un an et demi, exactement comme le Panasonic !
  Vous me direz que je n'ai qu'à changer le câble du Beats (chose impossible sur le Panasonic) pour régler l'affaire. Merci Captain Obvious mais on touche un nouveau problème : la qualité des matériaux. Sachant que je pense être une personne moyenne ayant une vie moyenne, je fais comme toute fille à mettre mon casque dans mon sac quand je sors et donc je m'attends à ce qu'il soit suffisamment résistant pour se faire trimbaler au cours d'une journée. Le Pro étant lourd (et gros), je pensais qu'il n'aurait pas trop de soucis à faire face à quelques bouquins, un compagnon, des clés et un rouge à lèvre que je prends toujours avec moi. Eh bien que nenni ! Comment vous expliquer ça ?... Les coussins blancs autour des sorties audio pouvaient se déboiter à l'occasion; et bon courage pour les remettre car quand vous êtes pour la première fois en panique et pour la cinquième énervée, il n'est pas facile de se concentrer pour viser juste. Je passerai également sur la mousse de l'anse s'effritant avec le temps. Bref, ça ne vaut pas son prix et je n'ai donc pas envie d'acheter un nouveau câble pour continuer avec une structure se cassant la figure — d'autant que niveau son, même s'il est très bien, on trouve mieux pour des prix équivalent voir moindre.

  ✒︎Une découverte faite par hasard...

  Pour le coup, c'est vraiment une découverte sortie de nulle part que j'ai faite. Je n'ai ni lu d'articles dans la presse ou sur internet, ni me suis rendue compte des performances en magasin spécialisé mais j'ai simplement trouvé le design du casque — en bois ! — sublime. Via une photo Instagram. Du compte d'un acteur que j'aime beaucoup — Tahj Mowry.
Source : instagram.com/tahj_mowry

  Après m'être renseignée un chouilla, le concept m'a également plu — je vous laisserai regarder sur leur site (en fin d'article), mais en gros, lorsque vous achetez un casque audio, un don est fait à une association aidant les personnes souffrant de déficit auditif.
  J'attendais juste d'être aux Etats-Unis pour en profiter, histoire de réduire un petit peu les frais de port, même si son prix de $150 (à peu près 110€) reste très abordable (pour le modèle Troubadour).
  Suite à quelques échanges de mails avec un dénommé Joshua Lee — fort sympathique — car je payais avec une carte française mais mon adresse indiquait les Etats-Unis, je reçu mon nouveau casque rapidement et je fus immédiatement surprise par la légèreté de tout le bazar ! déjà un point positif qui me manquait après le Panasonic; rien que ça, ça le rend plus modulable en quelque sorte, j'ai moins peur qu'il se casse; de même que les câbles qui sont en fait des cordons de ficelles.
  S'ensuit le test audio et je trouve le son très correct pour la "néophyte" que je suis. Bien sûr, je ne retrouve pas les basses que j'avais appréciées avec le Beats Pro, mais ça me semble normal et je me suis déjà accoutumée à cette "perte".

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Maintenant, il n'y a plus qu'à voir dans le temps et peut-être refaire un point dans un an et demi puisqu'il semblerait que ce soit la date péremptoire pour un casque audio. Quoi qu'il en soit, pour l'heure, j'en suis satisfaite. A vous de vous faire votre propre avis !


Beats Pro, Beats By Dr. Dre
★★★☆☆
Ebony Wood Troubadour Headphones, LSTN
★★★★☆

—xoxo

1 juillet 2014

Walt Disney World Resort — Episode 6 : paperasse, "Traditions" et training

  Maintenant que le séjour est bien entamé, il est temps que je vous parle de ce qui se passe sur place avant de vraiment commencer à travailler car, bien entendu, vous n'allez pas sauter dans le bain dès le lendemain de votre arrivée.

  ✒︎Paperasse

  Décidément, il y en a toujours ! celle-ci concerne l'assurance maladie et ils vous convieront aux Commons afin que tout le monde remplisse correctement les papiers d'usage; cela prend un peu de temps et vous devrez à nouveau revenir plus tard afin de finaliser le tout auprès des services de la ville.

  Outre cela, vous aurez également un moment où vous apprendrez — si aucune de vos connaissances sur place ne vous aura déjà renseigné via le Hub, l'intranet des Cast Members — dans quel parc vous avez été placé. Cela prend également du temps car il y a tout un parcours à faire : vérification de vos papiers une première fois, puis une deuxième fois, découverte — ou non — de votre parc d'assignation, explication de ce qui vous attend ensuite

  ✒︎"Traditions" et Disney University
  C'est la première salve qui débute à la Disney University et c'est lors de cette réunion que vous aurez votre précieux name tag ainsi que votre carte de Cast Member. Outre ceci, la journée se compose des diverses projections, d'un quizz (lors duquel vous pouvez gagner des petits cadeaux) et d'une visite au Magic Kingdom (que nous n'avons pas pu faire à cause de l'orage).
Vous aurez ensuite d'autres rendez-vous à la Disney University, pour aborder les problématiques de sécurité ou pour amorcer votre training sur le plan théorique avant la mise en pratique dans votre parc — tout du moins, c'est comme ça que ça se passe pour les custodials.  

  ✒︎Training

  Une fois la Disney University passée, vous allez donc vous retrouver dans votre parc avec un trainer qui est également un Cast Member et qui va vous expliquer tout ce que vous aurez besoin de savoir sur le terrain, vous laissant pratiquer pour pouvoir vous corriger au besoin. Pour nous — ma co-worker Claire et moi-même —, le training aura duré deux jours avec un assessment (évaluation) le troisième jour, mené par un manager — à ce propos, aucun inquiétude; les questions sont plutôt simples et quand vous n'avez pas la réponse, ils vous expliquent simplement pourquoi c'était plutôt l'autre réponse, souvent parce que personne ne vous a confronté à la situation exposée et que vous n'aurez pas pu deviner.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Voilà ce qui compose donc la deuxième semaine avant que commencent les choses sérieuses. Une semaine qui va vous sembler plutôt longue car rébarbative mais vous allez vous rendre compte que par la suite, tout glisse beaucoup plus vite.

—xoxo

15 juin 2014

Walt Disney World Resort — L'assurance maladie

  Cet article va vraiment être court, à la manière d'une FAQ tant il y a si peu à dire au final.


  ✒︎A quelle compagnie d'assurance dois-je souscrire ?

  Vous devez passer par une compagnie en partenariat avec Walt Disney World : HTH Worldwide.

  ✒︎Puis-je souscrire à une autre compagnie ? Mon université/école me proposant des formules plus avantageuses...

  Malheureusement non, vous ne pouvez pas le faire.

  ✒︎Quelle formule choisir ?

  Tout dépend de vous, si vous pensez partir avec tout le nécessaire pharmaceutique "au cas-où", si vous avez peur de vous casser un bras, de faire une mauvaise chute ou autre, à vous de comparer et de choisir en votre intérêt entre les trois formules proposées (que vous retrouverez en cliquant sur le lien précédent).

  ✒︎Quand dois-je y souscrire ?

  Dès que vous avez la confirmation que vous avez été sélectionné pour devenir Cast Member, vous pouvez y souscrire. N'attendez pas un email de la part d'Internation Services, ils ne nous ont rien envoyé (en 2014) alors que nous attendions leur feu vert.

  ✒︎Comment ça se passe au final ?

  Dans tous les cas, vous devez couvrir l'entièreté de votre séjour; sachant qu'il s'agit de formules mensuelles, quand bien même vous n'aurez que cinq jours à rester aux Etats-Unis d'Amérique début août, il vous faudra vous couvrir pour tout le mois.

  ✒︎Et les prélèvements ?

  Il n'y en a qu'un seul : vous devrez payer trois mois d'un seul coup.

  ✒︎Qu'est-ce qu'on obtient ?

  Vous devrez imprimer la confirmation de la souscription en guise d'attestation pour Disney World ainsi qu'un autre papier rassemblant des informations sous forme de carte que vous devrez garder sur vous. De plus, vous seront joint les équivalents de nos feuilles de soin : une pour les visites médicales que vous pourriez faire et l'autre pour les médicaments que vous pourriez acheter.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Voici qui clos donc toute la partie paperasse avant le départ pour la Floride.
  Si certains points restent nébuleux, n'hésitez pas — bien entendu — me poser vos questions.

—xoxo

13 juin 2014

Walt Disney World Resort — Episode 5 : Le choix des résidences (DORMS) et leurs attributions

  C'est à deux semaines du départ que nous avons reçu les précieux mails pour faire notre choix parmi les quatre résidences — Vista Way, The Commons, Chatham Square et Patterson Court — à disposition et les diverses possibilités de colocation (nombre de chambres et de personnes).
  Vous pouvez retrouver la vidéo sur ce sujet en fin d'article.

  ✒︎L'offre proposée

  Comme mentionné plus haut, vous avez à votre disposition quatre résidences — que je ne vous présenterai pas en détail ici, je vous renvoie à l'article du Blablatoscope d'Hélène.
  A noter que les chambres partagées par trois personnes comportent un lit simple et un "bunk bed" (lit superposé) donc si ce n'est pas votre délire (comme pas mal d'entre nous apparemment), essayez d'éviter ce cas de figure.
  Voici donc le tableau présentant toutes les options possibles avec les loyers hebdomadaires en fonction (pour l'année 2014) :
Vista WayThe CommonsChatham SquarePatterson Court
1 chambre / 2 personnes-$109.00$105.00$105.00
1 chambre / 3 personnes-$89.00$85.00$85.00
2 chambres / 4 personnes$98.00$107.00-$103.00
2 chambres / 5 personnes-$82.00-$80.00
2 chambres / 6 personnes--$78.00-
3 chambres / 6 personnes$89.00$95.00$92.00$92.00
4 chambres / 8 personnes-$94.00$91.00-

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  ✒︎Le formulaire

  Alors, comment ça se passe concrètement ? Tout d'abord vous avez deux possibilités : soit vous êtes "aventureux" et laissez Disney vous placer avec des colocataires intégralement inconnus, soit vous voulez leur préciser que vous voulez aimeriez — eh oui, ça sera en fonction des places disponibles par rapport à vos vœux — être avec une personnes en particulier, mais j'y viendrai plus loin.
  Concrètement, vous devez surtout lire les règles concernant les résidences (par rapport à l'alcool, aux visiteurs etc.) ainsi qu'un document concernant les loyers puisque les informations à donner sont peu nombreuses : adresse en France, besoin d'un appartement aménagé pour handicapé ou d'un appartement à partager avec votre mari/femme ou votre conjoint du même sexe, si vous apportez un véhicule, contact en cas d'urgence.
  Après tout ça, vous n'avez plus qu'à émettre trois vœux, imprimer le code barre fournis (à amener le jour J) et ils essaieront de respecter vos choix en fonction de la disponibilité mais guère de soucis par rapport à ça car il y a des arrivées et des départs tous les jours.

  ✒︎Si vous avez déjà une idée des personnes avec qui vous aimeriez être en colocation...

  ...vous avez reçu dans l'un des mails votre numéro de "roomate"; dès que vous savez avec quelle personne vous voulez être — vous ne pouvez en choisir qu'une et, bien entendu, les filles et les garçons ne peuvent se mélanger —, il suffit que l'un des deux commence la procédure, entre le numéro, complète son formulaire et, une fois fait, l'autre peut entamer sa propre procédure, il verra alors qu'il est rattaché à un roomate mais, si au final vous changez d'avis, il vous suffit de cliquer sur le bouton "Unlink me!" et libre à vous de poursuivre seul ou de prendre un nouveau colocataire.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  ✒︎Et comment ça se passe sur place ?

  Une fois arrivé à l'aéroport, vous devez vous rendre à Vista Way où vous sera donné votre résidence — je reviendrais dans un autre article sur le déroulé de la première semaine.
  Dans notre cas, nous avons bien été placées ensemble avec ma colocataire — Lucía — mais n'avons eu que notre troisième choix, à Patterson Court — je reviendrai également dessus dans un autre article; ou plutôt une vidéo room tour en plus de celle ci-dessous. Certains n'ont eu aucun de leurs choix, ça arrive, mais ont tout de même été placés ensemble comme prévu.


∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Vous l'aurez donc compris dans cette dernière partie : c'est un peu la grande loterie mais ils essaient tout de même de coller au mieux à vos vœux.

—xoxo

31 mai 2014

"Tatoueurs, tatoués"

  Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu envie d'assister à une exposition en particulier mais celle-ci, j'étais bien obligée de la faire avant mon départ pour la Floride. Il s'agit d'une exposition consacrée à l'art du tatouage et à ses signifiants à travers les sociétés et les époques qui a débuté le 6 mai dernier et à laquelle vous aurez tout le temps du monde de vous rendre puisqu'elle perdurera jusqu'au 18 octobre 2015 ! C'est dire si les administrateurs misent sur son succès.


  Etant moi-même tatouée — et ayant déjà consacré un article sur le sujet —, il est certain que je m'intéresse à cette thématique et plus sur le plan du sens que de l'esthétique pure d'ailleurs. Aussi, appréciant le travail du musée du quai Branly (où se déroule cette exposition) cela m'a poussé à m'y rendre rapidement au lieu d'attendre mon retour à l'automne.

  ✒A quoi s'attendre

  Comme je l'ai déjà évoqué, l'exposition ne se concentre bien évidemment pas seulement sur l'aspect esthétique du tatouage car il s'agit tout de même d'un musée anthropologique et pas simplement d'art. Ainsi, l'on nous promet un retour aux origines du tatouage dans divers cultures, jusqu'à nos jours. Toutefois, si vous ne vous intéressez qu'à l'aspect artistique, aucune barrière ne vous sera posée, l'exposition ayant fait appel au célébrissime tatoueur Tin-Tin en tant que "conseiller artistique", vous aurez donc des pièces de qualité à admirer.

Catalogue modèles thaïlandais — "Peau neuve : la renaissance du tatouage traditionnel"

  Mais je crois qu'il me faut citer une partie de la plaquette de l'événement (vous retrouverez le lien en fin d'article), tout y est dit :
Le champ universitaire s'est déjà penché sur les valeurs ethnologiques ou anthropologiques du tatouage, avant d'en explorer le terreau sociologique et les significations psychologiques. Depuis peu, les universitaires étudient la popularisation de la pratique en milieu urbain, qui établit le corps comme un lieu d’affirmation de soi. Mais le champ artistique et celui de l'histoire contemporaine restent encore à investir. Ce sont tous ces domaines que l’exposition explore, en offrant un nouvel éclairage sur le tatouage. Outre l’histoire du tatouage et son ancrage anthropologique fort, elle souligne également le geste de l'artiste, les échanges entre tatoueurs du monde entier et l’émergence de styles syncrétiques.
  ✒Parcours de la mezzanine

  L'exposition a été conçue pour être découpée en cinq parties que voici : "Du global au marginal", "Un art en mouvement", "Peau neuve : la renaissance du tatouage traditionnel", "Nouveaux territoires du monde" et "Nouveaux encrages".

Carte des peuples tatoués (Antiquité et Epoque moderne — XIIIème siècle) — "Du global au marginal"

  • Du global au marginal. L'une des parties les plus intéressantes car elle présente, outre les territoires "exotiques" comme on disait à l'époque, un aspect de notre société occidentale pas forcément présent dans nos esprits avec des photos de militaires ou de prisonniers tatoués, abordant ce côté "marginal" (face au global des sociétés dites traditionnelles), allant jusqu'au déportés de la Deuxième guerre mondiale, des goulags, des prostituées arméniennes pour finir au monde du cirque. A noter le fin de cette partie marquée par un Wall of fame du tatouage retraçant son histoire sous trois axes : les tatoueurs, les tatoués et les faits marquants de son Histoire.
  • Un art en mouvement. Cette partie s'attache à l'historique japonais, nord-américain et européen avec les diverses répressions, les évolutions techniques et les symboliques.
  • Peau neuve : la renaissance du tatouage traditionnel. Partant d'une signification magique ou tribale, on suit l'évolution de ce type de tatouage en Asie du sud-est et en Océanie (Bornéo, Indonésie Philippines, Thaïlande, Nouvelle-Zélande, Samoa et Polynésie).
  • Nouveaux territoires du monde. Ici, il est question de s'intéresser à l'école chinoise et à l'école latino (chicano) qui regagnent du terrain et ne cessent de se développer.
  • Nouveaux encrages. La partie la plus courte mais qui m'a sans doute le plus impressionné avec les toutes dernières pièces quelle présente par les techniques utilisées, donnant une véritable impression de dessins au feutre.
Modèle peint de tatouage — "Un art en mouvement"

  ✒Verdict

  Comme esquissé dans l'introduction, cette exposition rencontre un succès certain et accueil donc beaucoup de monde; vous devrez sûrement faire la queue pendant cinq ou dix minutes, l'entrée s'effectuant au compte goutte mais pour patienter, on vous donne un petit fascicule à propos de l'exposition et renfermant une interview des commissaires Anne & Julien.

Affiches — "Du global au marginal"

  De fait, on rencontre souvent des embouteillages au cours de la visite, notamment dans des endroits exiguës (box triangulaires, étroits passages entre un mur de texte et un autre d'objet etc.), ce qui peut être fatigant à la longue puisque ça aurait pu être pensé autrement, surtout dans la première partie qui devient ainsi plutôt brouillon.

Prélèvement de peau — "Du global au marginal"

  Nonobstant cela, on retrouve effectivement des pièces intéressantes et variées comme vous aurez pu le voir ci-dessus, avec des prélèvements de peau, des momifications, des photographies, des livres  et catalogues d'époques, des photographies, affiches et estampes, des costumes, des projets de tatouages, des travaux sur silicones, des instruments et même des vidéos... bref, il y en a pour tous les goûts et on évite ainsi la monotonie.

Projet de tatouage — "Un art en mouvement"

  A noter tout de même que si vous êtes passionnés par le tatouage et ses diverses formes, vous n'apprendrez (peut-être) pas grand chose mais il peut être intéressant d'emmener vos amis ou votre famille découvrir cet art présenté de façon très abordable, j'y ai vu tous les publics qui semblaient vraiment intéressés (à rappeler que l'exposition en elle-même est gratuite puisque jumelée avec l'exposition permanente donc la mezzanine est un bonus découverte) : des retraités plus ou moins âgés, des familles avec jeunes enfants, des personnes tatouées ou non... donc n'hésitez pas.

Réalisation sur silicone — "Nouveaux encrages"

  Ainsi, malgré les quelques difficultés à se mouvoir aisément pour pleinement apprécier l'exposition, elle reste tout de même à faire, ne serait-ce pour la beauté et la diversité des objets présentés. Si vous n'êtes pas pressés, attendez donc quelques mois que le nombre de visiteurs décroisse un peu.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

Tatoueurs, tatoués jusqu'au 18 octobre 2015 au musée du quai Branly (Paris).
✒Tarifs : plein = 9€; titulaire carte famille nombreuse = 7€ (voir conditions pour la gratuité). 

★★★☆☆

— xoxo