16 février 2015

"Dans la chambre des merveilles"

  Autre exposition plus petite, celle-ci peut se faire en un éclair et n'est vraiment intéressante que pour sa dernière salle. Je vais donc me baser sur une analyse dichotomique pour faire plus simple.
  N.B. : Je n'ai actuellement pas de photos personnelles pour illustrer cet article.

  ✒︎Les plus

  S'agissant d'un cabinet de curiosité, le plus gros point est l'esthétique de l'exposition. Dans un premier temps, elle est très traditionnelle : nous découvrons toute une série d'objets, d'animaux, de créations dans des vitrines sous d'épais rideaux et nous nous sentons volontairement à l'étroit pour représenter cette impression écrasante que ces lieux donnent d'ordinaire. Si le second temps est plus classique, c'est véritablement le troisième et dernier qui vaut le détour.
  En effet, nous entrons dans une pièce blanche, remplies d'animaux qui sont astucieusement mis en valeur par une disposition artistique grandiose. Ainsi, nous pouvons admirer en haut des murs des ribambelles de papillons classés par couleurs et tailles suivre d'autres animaux, les présenter, les mettre en valeur... Il y en a un bon exemple ci-dessous où lesdits papillons forment de délicates arabesques pour souligner un cadre d'oiseaux qui eux-mêmes mettent en valeurs le paon qui forme la pièce centrale.
Photo de Joël Philippon, Le Progrès

  ✒︎Les moins

  De ce côté, je ne peux reprocher que la rapidité avec laquelle cette exposition peut être faite, ce qui est dommage. J'aurais, personnellement, attendu plus d'un cabinet de curiosité.

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  Ce n'est certes pas l'exposition qui vous fera venir tout spécialement au musée, mais son esthétique est plaisante et sa petitesse fait qu'elle n'amputera pas votre journée, vous pouvez compter une dizaine ou quinzaine de minutes pour embrasser l'ensemble.

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✒︎Dans la chambre des merveilles, du 20 décembre 2014 au 26 juillet 2015 au musée des Confluences (Lyon)
✒︎Accès au musée
✒︎Tarifs

★★★★☆
—xoxo

"A la conquête du Pôle Sud"

  Deuxième exposition que je ne voulais pas rater au musée des Confluences, celle sur la conquête du Pôle Sud qui s'annonçait intéressante, et je n'ai pas été déçue.

  ✒︎Construction de l'exposition

  Encore une fois, à l'image de l'entièreté du musée, nous nous trouvons plongés dans des salles bien conçues, faites pour satisfaire le plus grand nombre. Ainsi, le côté tactile est mis en avant pour les enfants, que ce soit grâce à une table figurant le Pôle Sud sur laquelle nous pouvons ouvrir des panneaux pour en apprendre davantage ou bien un encadré nous invitant à toucher de la fourrure de renne qui composait les manteaux de l'équipe norvégienne.
  Autre point intéressant : nous pouvons trouver des reconstitutions, que ce soit de l'habitat des explorateurs, de leurs lieux d'occupation (comme ci-dessous) ou de la tente ayant servie de trophée marquant la victoire des Norvégiens pour avoir atteint leur but les premiers; le tout recontextualise l'exposition qui ne reste pas figée dans une simple présentation d'objets et de faits.

  ✒︎Qu'y trouvons-nous d'autre ?

  Plus classiquement, des objets d'époque viennent illustrer les explications et ponctuer les récits des deux explorations (britannique et norvégienne). Parmi eux figurent évidemment des instruments scientifiques qui sont, à mon sens, les plus intéressants.
  Outre cela, beaucoup de comparaisons sont faites entre les équipages britannique et norvégien, nous pouvons alors voir ce que chaque nation a décidé d'embarquer pour ce périple et nous pouvons nous étonner, par exemple, du choix des premiers de prendre avec eux quelques poneys pour les accompagner.
Equipement britannique à gauche, norvégien à droite

  Enfin, dans la dernière partie de l'exposition nous sont présentés la faune de l'Antarctique ainsi que des photographies et d'autres objets que je vous laisse découvrir, permettant d'aller au-delà de la conquête de ce continent et d'élargir le champ jusqu'à nos jours, ce qui est plutôt bien vu. Cela nous montre que tout ne s'arrête pas là.

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  Comme la précédente (bien que les thèmes soient diamétralement opposés), je ne peux que vous recommander cette exposition qui regorge de ressources, qu'elles soient écrites (armez-vous de patience pour pouvoir tout lire), sonores, filmiques ou tactiles, elles sont en tout cas fascinantes et très instructives.

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✒︎A la conquête du Pôle Sud, du 3 février au 28 juin 2015 au musée des Confluences (Lyon)
✒︎Accès au musée
✒︎Tarifs

★★★★★
—xoxo

12 février 2015

"Les trésors d’Emile Guimet"

  Première exposition qui me donnait envie de parcourir le musée des Confluences : Les trésors d'Emile Guimet.
  C'est, à mon sens, l'exposition temporaire phare du musée pour tous ceux qui recherchent les belles pièces, les œuvres peu "communes" ou qui veulent s'ouvrir à quelque chose de différent.
  Je ne ne vais que brièvement m'attarder sur chaque composante, avant de vous dresser un tableau global de ce qui fait l'intérêt de cette exposition qui est tout aussi ingénieuse que le reste du musée.

  ✒︎Côté œuvres

  Il y en a pour tous les goûts : des statuettes aux statues, des instruments de musique en passant par les momies, des objets plus insolites comme un nécessaire à picnic rappelant une boîte bento géante, vous trouverez forcément votre bonheur.
  L'exposition se déroule dans la pénombre et toutes les œuvres sont mises en lumière grâce au rouge qui rend l'atmosphère particulière — comme dirait ma mère, "C'est très cliché des œuvres japonaises, chinoises et tout sur fond rouge, mais comment faire autrement ? ça marche tellement bien."
  Il est vrai que beaucoup de statuettes ou autres sont rehaussées d'or, imaginez donc comme cette combinaison de noire, de rouge et de doré fonctionne. L'air ambiant est plutôt froid, mais la présentation est tout de même chaleureuse.
  Nous découvrons également une facette importante d'Emile Guimet, qui est la musique. En effet, la dernière salle, aux couleurs safrans, nous présente des instruments de musiques, des livrets, des gammes, élargissant le champ de l'exposition.


  ✒︎De l'ingéniosité

  Le musée est entièrement pensé de façon à offrir une expérience saisissante. Ainsi, au fil de la visite, vous pourrez découvrir que si vous vous adossez à certains murs (ceux qui sont coupés pour laisser un filet de lumière et de couleur), vous pourrez entendre des explications sur la vie d'Emile Guimet ou autre; de même, si vous vous asseyez dans les fauteuils encastrés dans le mur, vers la fin de la visite, vous aurez une expérience similaire.
  Il y a également des petits trucs pour intéresser davantage les enfants. Par exemple, le long de certains panneaux, par exemple, celui de la salle de musique, vous pourrez tirer sur des tiroirs qui vous montrerons des cahiers de solfège, des plumes et d'autres choses encore. C'est plutôt astucieux pour rendre la visite vivante et être plus acteur que spectateur, en quelque sorte.
  Enfin, comme l'illustre la dernière photographie, il y a ce panneau qui nous a enchanté avec ma mère. Il s'agit en fait d'une toile, reproduisant une photographie d'un hommage aux ancêtres, en noir et blanc et qui, à intervalles constants, s'allume et laisse ainsi paraître tout une série d'objet sur fond rouge, que nous pouvons relier à leur illustration. Je n'avais pas encore vu cela ailleurs, et j'ai été agréablement surprise; j'ai trouvé que cela apportait davantage de dynamisme et rendait, d'une certaine manière, ces objets pourtant concrets, moins abstraits.

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  En définitive, je ne peux que chaudement vous recommander cette exposition qui plaira sans nul doute au plus grand nombre.

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✒︎Les trésors d'Emile Guimet, du 20 décembre 2014 au 26 Juillet 2015 au musée des Confluences (Lyon)
✒︎Tarifs


★★★★★
—xoxo

11 février 2015

Première visite au musée des Confluences

  Ouvert depuis le 20 décembre dernier à Lyon, j'avais très envie d'aller y faire un tour, mais j'ai patiemment attendu que d'autres expositions temporaires démarrent pour m'y rendre — vous pouvez d'ailleurs retrouver les critiques de Dans la chambre des merveilles, des Trésors d'Emile Guimet et de A la conquête du Pôle Sud.
  ✒︎De la pa-tience

  C'est ce dont vous aurez besoin dès votre arrivée. En effet, en période de forte affluence (vacances scolaires etc.), il faudra vous attendre à patienter dehors, les visiteurs ne pouvant entrer qu'au compte-goutte. J'ai trouvé cela un peu étrange car, une fois à l'intérieur, on ne se marche absolument pas dessus donc prévoir un musée dans la troisième ville de France avec une si "petite" capacité d'accueil avant de franchir le seuil de sécurité, c'est dommage.
  En tout cas, une fois à l'intérieur, sachez que vous pourrez également compte sur une petite heure d'attente pour atteindre les guichets.
  Du coup, avec ma mère qui m'accompagnait, nous en avons profité pour faire un pass à l'année, ce qui peut être très intéressant en fonction de votre situation (à voir en fin d'article via "Tarifs").
  Une fois que vous avez franchi toutes ces étapes, le musée est à vous ! Il est plus grand qu'il ne laisse penser de l'extérieur et, si je l'ai trouvé agréable, ma mère l'a trouvé un peu froid, dénué d'âme. Sachant que les salles sont bien construites et thématisées, ça ne m'a pas dérangé.

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  Je vais à présent esquisser brièvement les quatre salles des collections permanentes, dans l'ordre dans lequel je les ai parcouru. A noter que pour les deux dernières salles, je n'ai présentement pas de photo, mais ce n'est que temporaire.

  ✒︎"Eternités, visions de l'au-delà"

  Voilà la première salle qui m'a agréablement surprise car elle m'a beaucoup rappelé le musée du quai Branly (Paris) que j'apprécie énormément.
   L'atmosphère est particulière, le soin de la mise en scène est assez poussé. Par exemple, il y a de très jolis murs perforés pour guider le sens de la collection, ce qui laisse transparaître, par touches de lumières et de couleurs ce que nous trouverons ensuite.
  Il y a une grande diversité d'objets funéraires, d'objets rituels et même une momie qui nous est présentée avec les différentes strates composant son sarcophage.

  ✒︎"Origines, les récits du monde"

  Cette partie fait directement penser à un musée d'Histoire naturelle classique.
   Toutefois, elle est agrémentée d'œuvres plus récentes, comme un peu toutes les salles, pour nous faire comprendre que ces problématiques ne sont pas finies, que l'Homme est toujours en construction, comme son ressenti, sa vision etc.
   Pour l'aspect plus "traditionnel", nous trouvons bien entendu divers animaux préhistoriques ou des dinosaures fossilisés ou en squelettes. Il y a, à ce propos, deux dinosaures impressionnants et un mammouth qui plaisait aux enfants.
  Un petit bémol : la fin de la collection peut sembler fouillis car nous passons des fossiles aux matériaux spatiaux et des instruments qu'il aurait peut-être mieux fallu présenter au début.

  ✒︎"Sociétés, le théâtre des hommes"

  Sans doute la partie la plus curieuse pour certains car elle présente des objets très variés. Déjà, la salle est sublime, toute en bois, l'ambiance est chaleureuse. Ensuite, nous avons une jolie confrontation entre l'ancestralité et la modernité, qui fait toutefois sens, puisque tout ceci participe du fait de société.
  Nous pouvons retrouver des objets du monde entier, que ce soit des armures japonaises (dont une armures pour cheval, en forme de dragon) ou des boucliers africains. Nous passons même d'un accélérateur de particules du début du XXème siècle à une robe de mariée intégralement fabriquée en fibre optique avant de faire un léger retour en arrière en tombant sur un bibop ou un minitel.
  Il y a également des espaces ludiques dans lesquels sont mises en pratique la coopération et l'entraide pour comprendre à quel point l'Homme est un animal social (encore une fois, les enfants apprécient beaucoup).

  ✒︎"Espèces, la maille du vivant"

  Cette salle est remplie d'animaux et d'insectes, magnifiquement mis en scène, notamment les papillons et les coléoptères qui sont parfaitement mis en valeur. La vitrine des oiseaux présente des espèces variées et intéressantes cependant, il n'est pas aisé de retrouver leurs noms sur la borne tactile mise à disposition, ce qui est dommage.

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  ✒︎Verdict

  Le musée est très agréable, bien conçu, il y a quelques surprises astucieuses et a été pensé pour l'ensemble de la famille. J'ai beaucoup aimé le fait qu'on puisse avoir une vue d'ensemble sur une salle d'exposition temporaire via l'étage des expositions permanentes, même si ce n'est qu'un gadget puisque l'ensemble des collections est accessible grâce au billet, ça montre le soin apporté à l'ensemble.
  En bref, je vous le conseille fortement; il y en a pour tous et il est aisé de boucler la visite de l'ensemble des collections en un peu plus de deux heures si vous avez une lecture rapide.

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✒︎Tarifs

★★★★☆
—xoxo

4 février 2015

Oui ! du manger ! Candysan est de retour !

  Eh bien ! Ca faisait longtemps que je n'en avais plus parlé, de Candysan ! — Et j'ai l'air contente avec ce titre de l'espace.
  Pour ce retour, la commande n'est pas très grosse (car ce n'était pas vraiment pour moi à la base, mais j'en ai profité). Toutefois, je pense que ce sont des choses intéressantes et si vous êtes nouveaux dans les parages, vous pouvez toujours filer voir ma découverte du site, ou bien ma seconde commande, ou encore ma troisième avant celle-ci.

  De nouveau, retrouvez une vidéo en fin d'article sur ma dégustation "première fois" en direct différé.


  ✒︎Les basiques ?

  Bon, depuis le temps, j'ai mes petits chouchou qui retombent dans le panier systématiquement...

  • Copan - Ail, Meiji "Succulents morceaux de pain croustillants à l'ail qui se mangent sans fin. Le snack idéal pour épater vos invités à l'apéritif".
  • Fettuccine - pêche, Bourbon "Bonbons acidulés avec un vrai goût de fruit."
  
  ✒︎Le détail de la commande

  Cette fois, je vais aller du salé au sucré, gardant les bonbons pour la fin.

  • Jagarico - salade, Calbee (★★★★☆) "Bâtonnets de pomme de terre salés. C'est tellement bon !" Oui, c'est bon, mais pas transcendant non plus. Je veux dire par là que le goût de la pomme de terre est parfait, on a l'impression de manger une pomme de terre cuite, au beurre, et pas de la poudre de fécule de patate. Par contre, le côté "salade", je ne l'ai pas trouvé.
  • Karujaga - salé, Glico (★★★★) "Biscuits apéritifs légers et salés à base de pomme de terre très appréciés au Japon." Encore des sticks à la pomme de terre mais là, c'est transcendant ! Ce n'est pas aussi salé que je me l'étais figuré (ce n'est pas plus mal) et ça a même un petit goût des Pretz aux légumes que j'aime tant mais qui ne sont plus commercialisés; j'en suis donc ravie, le goût est subtile, on a bien la pomme de terre, mais pas autant que les Jagarico.
  • Pretz Yokai Watch - lait, Glico (★★★★) "Bâtonnets apéritifs recouverts d'une couche de crème de lait. Edition spéciale Yokai Watch." J'étais plutôt curieuse sur ceux-ci car comment pouvaient-ils être dans la partie salée en étant au lait ? Enfin bref, comme je m'en doutais, ils ne le sont pas, le biscuit est neutre, c'est le même qu'on retrouve sur les Pocky (donc Mikado chez nous). Le fait que le lait n'enrobe pas complètement le biscuit mais une seule face est très bien puisque ce n'est absolument pas écœurant alors que ça a un petit goût de berlingot.
  • Mochi chocolat - ganache, Bourbon () "Friandise moelleuse traditionnelle du Japon à base de riz, ici à la ganache." La plus grosse déception de cette commande. Je ne m'imaginais pas un riz plus gélatineux que moelleux et du coup je n'apprécie pas du tout la texture. Cependant, le chocolat est excellent et je compte donc l'extraire pour le savourer.
  • Fettuccine - mandarine et yuzu, Bourbon (★★★★☆) "Bonbons acidulés avec un vrai goût de fruit." Bon, à nouvelle commande, nouvelle saveur, c'est quasiment obligatoire tellement je les adore. Celle-ci fut mandarine et yuzu (un entre-deux de la mandarine et le citron). Au début, l'acidité est très présente, mais au fur et à mesure, ça s'estompe pour être doux. Pas mes préférés, mais sympa.

✒︎Le bonus

Comme toujours, il nous est mis dans le colis un petit cadeau, et cette fois-ci, ce fut un nouveau produit : Marshmallows - choco banana () "Barre de marshmallow à la banane avec un coulis de banane au centre et recouverte de chocolat au lait." Si vous aimez les bananes d'Haribo, vous allez aimer ça; manque de chance, ce n'est pas mon cas. Toutefois, le chocolat est très fin et le marshmallow aérien, ce sont des textures agréables.

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  ✒︎Côté pratique

  J’ai passé commande en livraison standard (prenant entre huit jours et trois semaines) et j’ai reçu mon colis neuf jours plus tard.

  Aussi, grâce à mon code parrain 06501501 à entrer dès votre inscription, vous avez droit à des bons de 5% de remise à utiliser dès la première commande.

  Les frais de port sont calculés en fonction du nombre (poids) de produits que vous commandez et restent abordables.

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  N'hésitez pas à partager vos propres avis et à poser vos questions !

—xoxo