21 août 2017

Thé & Moi : Love Tea, Fitvia

  Dans un précédent article, j'avais spécifié que jamais je n'achèterai des thés Fittea (ou Fitvia, à présent) — et, de manière plus globale, ces pseudos thés dits "detox" —, seuls deux ou trois références pouvant éventuellement faire exception car étant un peu moins chères... Et encore ! pour quelle qualité ??


  Du coup, j'ai franchi le pas, ai commandé le "Love tea" et ai testé ça, comme tous les autres thés que je vous ai proposé jusqu'ici. Un petit a priori de départ, il est vrai, mais voyons ce que ça donne, le plus objectivement possible.

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  ✒︎La composition

  Thé vert de Chine Jasmin, thé vert de Chine Wu Lu, écorce d'orange, morceaux de fraises (5%), arôme naturel, framboises (4%), pépites de chocolat, morceaux de piment.

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  ✒︎Au premier abord

  En terme de packaging, la sobriété est tout à fait efficace alors que la marque se veut naturelle, simple, cocooning, fit et toutes ces bêtises pré-construites, langage de markéteux afin de vendre au plus grand nombre grâce à des mots clés qui sonnent bien. De fait, je ne peux que souligner la justesse du produit visuel, c'est tout à fait réussi, bien que ça n'aide pas à la conservation du thé et qu'il vous faudra vous en débarrasser au profit d'une boîte si vous ne comptez pas le consommer rapidement.

  Au niveau de l'odeur, celle-ci est extrêmement prenante, agréable avec ses effluves de fruits rouges (particulièrement de fraise) et sa pointe d'orange. Le thé, lui, ne se fait pas sentir.

  ✒︎Le goût

  Infusé à bonne température, les saveurs se font explosives ! La jasmin est bien présent, dominant l'ensemble. Les fruits rouges et l'orange sont au même niveau, tant et si bien que se font sentir de manière égale le côté sucré et le côté amère (cette dernière restant en bouche). Enfin, le piment se fait légèrement sentir en note de fond, assez vivifiant.
  Infusé à une température plus basse, mais plus longtemps, les fruits se développent moins, conservant la prédominance du jasmin, avec une légère pointe d'amertume mais laissant plus de place à la sensation fraîcheur du piment qui, là, restera en bouche.

  ✒︎Ce que j'en pense

  Pour moi, les saveurs ne sont absolument pas équilibrées. Nous sentons tout en bouche sans que quelque chose se détache réellement. La pire erreur, à mon sens, est d'être parti sur une base de thé au jasmin... pourquoi ?? Le thé au jasmin est déjà très fort en saveur, ce qui le rend difficile à marier avec d'autres; il faut ainsi le mettre en saveur complémentaire, et non principale, comme ici. De fait, il entre en concurrence direct avec les fruits rouges, déjà bien présents à l'odorat, ce qui aurait plutôt dû les sublimer... dommage. L'orange aussi est plutôt mal dosée car, au lieu d'apporter une légère pointe d'acidité qui aurait dû être tempérée grâce auxdits fruits rouges, elle est tout aussi présente que ces derniers... et que le jasmin, la trouvant même assez amère.
  En bref, un gros cafouillage de saveurs qui ne sont pas du tout nuancées, exception faite du piment, que se fait chatouilleux, seul point positif que je peux y trouver, puisque le chocolat est quasi absent (je ne sais pas si l'amertume ressentie résulte simplement de l'orange, ou si le chocolat pourrait également être en cause).
  Avec une température d'infusion moindre, il est plus appréciable, le jasmin se développant sans les fruits qui laissent la place au piment. Il reste cependant une sensation amère due à l'orange.

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  ✒︎Fitvia
  ✒︎Love tea 9,90€/50g

★☆☆☆☆
—xoxo

19 août 2017

Un weekend à Reims

  Le weekend dernier, je suis partie retrouver mes petits Choux, Valentin et Doriane, chez eux, à Reims. C'était une première pour moi dans cette ville qui m'a toujours attiré pour sa fameuse cathédrale — petite-fille d'une fondue de royauté oblige, ai-je envie de vous dire — et je vous partage mes impressions aujourd'hui.


  ✒︎Petit déjeuner dans une institution familiale


  A mon arrivée, mes hôtes ont eu la bonne idée de m'embarquer pour un petit-déjeuner dans un endroit particulier pour Doriane, puisque c'est là qu'elle allait très souvent étant plus jeune, avec sa famille : Gust.
  Le cadre est plutôt sympathique, très "salle à manger familiale" justement, et le personnel attentif. Vous pouvez y retrouver des thés Mariage Frères, ce qui m'a agréablement surprise et j'ai enfin pu prendre le temps d'un goûter un : le Sultane qui était très agréable.

  ✒︎La cathédrale Notre-Dame de Reims


  Ensuite, direction la cathédrale ! Enfin ! après toutes ces années, j'allais enfin pouvoir fouler le pavé de nombre de nos rois — oui, je suis folle, mais vous aimez aussi ça.


  La façade monumentale est vraiment impressionnante, foisonnant de détails intéressants comme le très connu "Ange au sourire" qui vous accueil avec ses petits camarades.
  L'intérieur est plutôt sobre, bien qu'il soit immense. J'ai été surprise par le relatif bruit qui y régnait, contrairement aux autres lieux de cultes — même la cathédrale Notre-Dame de Paris n'était pas autant "grouillante".


  Les vitraux sont sublimes, d'une grande richesse quant aux détails et aux sujets représentés mais j'ai été déçu de remarquer la présence de vitraux modernes, contrastant totalement avec le reste, cassant un peu l'harmonie des lieux.

  Juste à côté, vous pouvez retrouver le palais du Tau, dont je vous parlerai dans un prochain article.

  ✒︎La basilique Saint-Rémi

  Comme nous l'avons vu, Saint-Rémi a donc baptisé Clovis et c'est tout naturellement qu'une basilique lui soit consacrée. J'ai été très agréablement surprise par la richesse de l'endroit où sont également inhumés nombre de personnages importants, listés sur un mur de la basilique.
  L'héritage byzantin présent côtoie les rénovations du XIXème siècle sur le tombeau-même, ce qui en fait un parfait cas pour s'ouvrir à l'Histoire de l'Art, ce que je vous conseil vivement pour votre culture personnelle et ainsi briller en société — hehe !


  Quand nous nous y sommes rendues, avec Doriane, nous avons eu la chance de pouvoir entendre l'impressionnant orgue jouer... des musiques de films ! Ainsi, entendre le thème d'Harry Potter se répandre dans cet édifice déjà superbe était tout à fait particulier. (Nous pensons qu'il s'agissait de répétitions en vue d'un concert.)
  Je vous recommande tout à fait la visite de ce lieu, le seul bémol étant le peu de visibilité du reliquaire en lui-même à cause du monumental tombeau qui ne facilite pas sa visibilité.

  ✒︎Le domaine Vranken Pommery

  Comment se rendre sur Reims sans visiter au moins une maison de champagne ? Impossible, n'est-ce pas ? D'ailleurs, même si vous ne buvez pas, pour votre culture personnelle (encore une fois), cela peut être tout à fait intéressant — à moins que vous soyez plus adepte de Wikipédia.


  Après maintes recherches, nous avons donc opté pour la maison Pommery et une formule de visite nous donnant droit à une dégustation de leur champagne brut (à savoir que si vous ne buvez pas ou avez des enfants, un jus de raisin vous sera proposé à la place), sachant que d'autres formules existent, vous donnant droit à plusieurs dégustations.
  Au cours de la visite, outre les explications de notre aimable guide, il est possible d'admirer des œuvres d'art contemporaines, réalisées expressément pour la maison, les propriétaires en étant friands. Honnêtement, ce n'est pas quelque chose qui m'a particulièrement plu, mais c'est toujours un plus pour la plupart; j'ai été plus impressionnée par les bas-reliefs monumentaux, taillés à même les parois des crayères.
  Si vous n'avez jamais dégusté un brut de Pommery, il s'agit simplement de l'un des meilleurs champagne sur le marché (d'après moi) et je ne peux que vous recommander cette maison. Et n'oubliez pas : mieux vaut une bonne clairette, un bon vin pétillant ou autre qu'un mauvais champagne ! Vous n'êtes tout de même pas des beaufs, si ?

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  Une ville à découvrir le temps d'un weekend, particulièrement pour ses lieux de culte, donc, d'une belle richesse — et ses maisons de champagne, évidemment !

—xoxo

8 août 2017

Découverte d'une perle de collection — Ma lecture du mois (juillet 2017)

  Alors que j'ai commencé l'un des livres de ma pile à lire — qui est à méditer, donc ne se lit pas d'une traite —, je suis tombée sur un ouvrage lors d'une visite à la Conciergerie sur les modes sous Marie-Antoinette et Louis XVI et j'ai été conquise !


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  Modes du XVIIIe siècle, sous Louis XVI et Marie-Antoinette, Eve Bertero, Emmanuelle Lepetit, Andrea Mielle, Editions Falbalas, coll. Empreintes de mode, 2014

  Au premier abord, les illustrations m'ont charmé. J'ai beaucoup aimé l'idée de reprendre les croquis de couturiers (designers, dirions-nous aujourd'hui), esprit que nous retrouvons également dans la mise en page qui fait de l'ouvrage un petit bijou d'élégance tout en étant d'une simplicité efficace.
  Côté texte, les explications et descriptions sont aussi claires et bien amenées, tout se lit et se visualise parfaitement de fait que nous arrivons à saisir les grandes lignes des habitudes vestimentaires d'alors.
  Je pense qu'il s'agit là d'une bonne première approche à qui veut s'intéresser aux modes de divers époques. Nous en avons un très bon aperçu qu'il sera aisé d'approfondir avec d'autres lectures davantage spécialisées ou plus techniques. J'ai passé un très bon moment avec celui-ci et ai même été surprise qu'il recontextualise parfois la mode avec de grands événements de l'Histoire — un récapitulatif historique étant d'ailleurs proposé en préambule afin de bien nous plonger dans la période étudiée.
★★★★★

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  Encore dans ma PAL :
  • Modes du XVIIIe siècle, sous Louis XV et Madame de Pompadour, Luc Darribère, Samy Jelil, Editions Falbalas, coll. Empreintes de mode, 2014
  • Mademoiselle de Maupin, Théophile Gautier, Editions Flammarion, coll. GF Flammarion, 1966
  • Les 120 journées de Sodome, Sade, Editions 10/18, 2014
  • De l'amour, Stendhal, Editions Flammarion, coll. GF Flammarion, 2014
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  Un excellent petit livre qui se dévore et nous apprend plein de choses ! J'ai déjà attaqué la lecture d'un deuxième et compte bien me procurer l'intégralité de la collection.

—xoxo