22 novembre 2013

"Masculin/Masculin, L'Homme nu dans l'art de 1800 à nos jours"

  Voilà une petite semaine que j'ai pu faire l'exposition Masculin/Masculin au musée d'Orsay avec ma chère maman qui voulait absolument voir ça — ben oui, pour une fois qu'une exposition s'intéresse au nu masculin en-dehors de l'antiquité et non féminin, y avait de quoi faire une sacrée journée fille !

  ✒ Tout d'abord, je tiens à préciser que le musée d'Orsay n'est pas un musée que j'affectionne particulièrement; je ne le trouve pas très pratique. Du coup, lorsqu'on arrive dans la première salle de l'exposition, il y a un énorme embouteillage ! beaucoup de monde se trouve aglutiné au même endroit et on se bouscule volontiers pour se faire une place parmis les touristes étrangers qui doivent écouter leur audioguide et les historiens de l'Art du dimanche qui bloquent le passage pour se poser des questions aussi pertinentes qu'une NKM dans le métro.
  Il faut tout de même dire qu'une fois cette première salle (dantesque) passée, ça se décante et ça devient beaucoup plus respirable et fluide.

  ✒ Passons donc à l'exposition en elle-même. Comme ma mère l'a souligné par un brillant commentaire dans le livre d'or — "Bon c'était bien mais trop fouillis" —, c'était bien, mais trop fouillis. J'entends par là que des thèmes ont voulu être dégagés afin de dresser une trame, justifiant un mélange des genres entre peinture réaliste, auto-portrait, style Pierre et Gilles etc. mais ces thèmes ne sont pas assez forts. Du coup, on se balade de salle en salle sans trouver de grandes différences parmis toutes ces fesses et ces phallus, ce qui ne m'était pas dérangeant mais peut, comme pour ma mère, manquer d'une certaine logique tant les styles diffèrent. Un parti pris qui divise, donc.

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  Au final, j'ai passé un bon moment à rire, puisque les quelques repères muraux ne nous apprennent pas grand chose. L'exposition ne casse pas des briques mais elle reste sympa. Il aurait fallu qu'elle soit un peu plus structurée (à titre d'exemple, on retrouve les œuvres de Pierre et Gilles dans quasiment toutes les salles à tel point qu'on a limite l'impression que ce sont eux le fil conducteur) et un peu plus documentée.
  Je précise également que je n'ai pu vous ajouter des photo car elles sont interdites dans tout le musée et ils sont particulièrement vigilants lors de l'expo. En tout cas, n'hésitez pas à partager votre avis.

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Masculin/Masculin, L'homme nu dans l'art de 1800 à nos jours jusqu'au 2 janvier 2014 au musée d'Orsay (Paris).
✒Tarifs : plein = 12€; réduit = 9,50€; voir conditions gratuité.
Accès au musée.

★★★☆☆
— xoxo

1 octobre 2013

Deux mascaras sur le banc d'essai

  S'il y a bien un produit makeup dont je ne peux me passer, juste après le rouge à lèvre vient le mascara. Aussi, j'ai aimé en tester tout un tas avant de tomber sur LE bon : le "They're real!" de Benefit qui, à part ourler les cils à la perfection, leur confère un volume que je n'obtenais pas avant d'autres produits. Toutefois, étant arrivée au bout de mes tubes — et étant à court de maille en cette rentrée universitaire —, il me fallait repartir sur de nouvelles bases. Ainsi, profitant d'une offre spécial chez Kiko, proposant tous ses mascaras pour 3,90€, je me suis penchée sur la question et ai opté pour le "Luxurious Lashes extra volume brush mascara" au titre si court mais qui paraissait prometteur et, deux jours plus tard, ma mère ayant ouïe dire de mon manque de mascara, au détour d'une séance esthétique, me rapporta un "Volume Vertige" de chez Yves Rocher.
  Voici donc l'occasion de vous proposer une petite revue comparative de ces deux produits.


  ✒ Mes attentes

  Bien sûr, je n'achète pas un mascara pour dire d'en acheter un; je recherche un certain effet et, vu le nombre de produits proposés (ne serait-ce que sous une même marque), il est bien évident que les résultats ne sont pas les mêmes.
  Pour ma part, je ne cherche pas spécialement à allonger mes cils (j'ai la "chance" de les avoir plutôt longs), mais à leur donner du volume, surtout parce qu'il m'arrive d'avoir quelque peu la flemme en période de cours de travailler mes yeux et donc, je pars souvent avec un fard neutre et un coup de crayon donc, je compte sur des cils volumineux pour habiller mon regard.
  Maintenant que vous savez ce que je recherche, je peux orienter mes critiques.

  ✒ "Luxurious Lashes extra volume brush mascara" de Kiko

  L'avantage de Kiko est de proposer des produits à petit prix et, pour ce que je possède — vernis à ongle, rouge à lèvre, crayon pour les yeux et blush —, de bonne facture. Je me suis donc tournée vers cette marque sans trop d'a priori (surtout vu le prix, 7,20€ hors promotion). Voici ce que promet le "Luxurious Lashes blablabla" : "Un volume extrême et une définition maximum en un seul geste."
  Alors, d'accord pour la définition mais je cherche toujours le "volume extrême". En comparaison avec le "They're real!", le volume est quasiment nul donc j'ai été déçue par rapport à ce point. Toutefois, la formule est légère, elle ne colle pas les cils, tiens toute la journée sans soucis et s'enlève facilement. Il faudrait voir ce que cela donne sur des cils peut-être plus fins que les miens, puisque certaines en sont ravies, mais il ne me convient pas et je préfère l'utiliser si j'ai déjà le regard bien travaillé.


★★★☆☆

  ✒ "Volume Vertige" Yves Rocher

   On passe à notre numéro deux du jour, rapporté par ma chère mère, l'ayant séduit d'abord parce qu'elle a dû avoir une réduction dessus (le prix s'élevant tout de même à 24€ hors promotion ce que je trouve cher pour Yves Rocher, bien que je n'ai rien acheté là-bas depuis le collège et donc, depuis 8-10 ans déjà !) et parce que l'extrait végétal utilisé provient des Philippines (l'explication serait hors sujet, mais c'est quelque chose qui m'est proche).
  Trêve de tergiversation, passons au fond. Ce "Volume Vertige" nous promet donc un "Volume maximum et courbe vertigineuse". Encore une fois, je me fiche du côté courbe mais, avec celui-ci, j'ai été plus satisfaite par rapport au volume, même si nous sommes toujours bien loin du "They're real!". Tout comme le précédent, la formule est légère, la brosse qui se veut être la première brosse à réservoir de France, fait que ne se forment pas de paquets et rend l'application très agréable et le produit tient tout au long de la journée — même jusqu'au lendemain, m'étant arrivée d'oublier de me démaquiller — et s'enlève sans problème.


★★★★☆

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Au final, je pense qu'une fois fini ces deux-là, je retournerais à mon bon vieux "They're real!" malgré la tannée qu'il représente lors du démaquillage. Je suis plutôt satisfaite du "Volume Vertige" d'Yves Rocher mais je le trouve bien cher. Quant au "Luxurious Lashes extra volume brush mascara" de Kiko, vous pouvez toujours le tester si vous avez des cils plutôt fins à la base, peut-être vous suffira-t-il.
  J'attends donc vos commentaire sur le sujet, et n'hésitez pas à recommander d'autres produits si vous êtes satisfaites de leur rendu.

— xoxo

28 septembre 2013

Tatouages

  Un grand classique dans la série des revues, je le conçois. Mais je saisi l'occasion de revenir de chez le tatoueur pour ajouter ma pierre à l'édifice, de plus en plus de monde se faisant tatouer et se posant des questions.

  Je vous joints également une vidéo en fin d'article.

  ✒Généralités

  Quelques faits qui reviennent fréquemment mais qu'il est toujours utile de rappeler.
  
  Bien, sûr, un tatouage, c'est pour la vie alors réfléchissez bien avant de vous lancer — autant ne pas passer par l'enlèvement au laser, douloureux, coûteux et difficile de cicatrisation chez certaines personnes.
  Réfléchissez d'autant plus que, contrairement à certains états américains, à l'Australie ou à la Nouvelle-Zélande, la France n'est pas une société du tatouage et cela reste encore mal connoté chez certaines catégories sociales. Pensez donc à des emplacements discrets, cachés par un pull ou autre, surtout si vous êtes toujours étudiants ou en recherche d'emploi — histoire de ne pas vous pénaliser face à un employeur.

  La signification. Parce qu'il est préférable que votre tatouage ait du sens pour vous. Bien entendu, ce n'est pas une obligation mais posez-vous au moins cette question : est-ce que je me vois toujours avec à 30-40-50 ans etc. ? Parce que nous avons tous des motifs que nous aimons à un moment M mais qui, trois ou cinq ans plus tard, ne nous plaisent plus.

  Comment choisir son salon ? Outre les critères d'hygiène, choisissez-le au feeling. Bien entendu, la réputation du salon joue, mais vous devez également vous sentir à l'aise avec votre tatoueur, puisque vous pouvez passer plusieurs heures, voir jours en sa compagnie. Pensez également à regarder son travail artistique ! histoire d'être bien sûr qu'il correspond à vos attentes. Question prix, tout dépend. Certains facture à l'heure — attention à ne pas vous faire avoir si votre motif est simple (sans ombrages, sans couleurs, calligraphies simples etc. —, d'autres à l'étendu du travail à fournir. Pour les plus petits, le prix tourne autour de 50€ qui est le prix de base pour le matériel utilisé.

  En ce qui concerne la douleur, qui est la question qui revient le plus, je ne peux rien vous en dire ! Comme vous pourrez le constater si vous faites votre petite enquête : tout dépend de la personne. Si je dois prendre mon exemple, allons-y : je suis une personne extrêmement douillette et pourtant, je supporte assez bien l'aiguille du tatoueur. Pour tout dire, celui qui m'a fait le plus mal fut mon tout premier, au poignet alors qu'en général, les autres ne sentent pas grand chose — je détaillerai le niveau de douleur sur une échelle de trois pour chacun de mes tatouages si vous voulez avoir une idée et comparer avec d'autres personnes (ou vous-même).

  ✒Mon expérience

  Pour entrer encore plus dans les détails et illustrer la partie généralité, je vais donc vous parler de ma propre expérience. Je vais donc vous donner à chaque fois : l'âge, l'emplacement, la signification et le niveau de douleur sur une échelle de trois.

  J'ai fait mon premier tatouage à l'âge de 20 ans, en novembre 2011. Il représente le monogramme de Marie-Antoinette, plus épuré, au poignet gauche. J'ai pensé à me le faire tatouer depuis le lycée et j'ai profité du fait que ma meilleure en veuille un pour me lancer — what a cliché !
  Pour sa signification, vous aurez compris que Marie-Antoinette compte parmi mes souverains favoris, de fait, il renvoie à mon amour pour l'Histoire et donc, par extension, pour la culture, en plus du fait que "MA" figurent aussi mes propres initiales.
  Niveau de douleur : 3/3 — à savoir qu'il a été piqué profondément, d'où la douleur.



  J'ai ensuite récidivé en janvier 2012. Celui-ci est beaucoup plus personnel et représente un triangle bleu avec un "B" à l'intérieur au niveau du cœur, à côté du sein gauche donc (que je vais faire reprendre, ressemblant trop à un "R", n'étant pas mon écriture et ayant marre de l'expliquer. Bref). Je l'ai fait suite à la d'avec mon ex petit-ami. Il représente donc l'importance qu'il a eu pour moi et aussi l'idée de ne pas répéter les mêmes erreurs, comme un leitmotiv. Attention ! ne faites pas comme mon cousin : ne vous tatouez pas le prénom de votre cher(e) et tendre, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver et, maintenant qu'ils ne sont plus ensemble, je ne sais pas ce qu'il va en faire — je l'ai fait a posteriori. 
  Pour le détail, excusez la longueur des significations par rapport au triangle (et in extenso, au chiffre trois) et au bleu. Je vais donc passer, histoire de garder son côté "spécial".
  Niveau de douleur : 1/3.



  On passe alors à mes 21 ans et à octobre 2012 avec une calligraphie partant de l'extrémité du dos, au niveau des reins et allant à la naissance de l'aine, sur le côté droit.
  Cette phrase en tagalog (langue majoritaire aux Philippines) : "Kung kaya mong basahin yun, takbo. Bilis." signifie littéralement : "Si tu arrives à lire ça, cours. Vite." Celui-ci se trouve à mi-chemin entre le délire et la signification. Il est surtout ironique, renvoyant à des personnes qui m'auront (ou auront tenté) rendu la vie impossible, tous étant philippins (ou ayant des origines philippines). L'ironie réside dans le fait que ce pays me passionne depuis des années et que j'étudie ses sociétés.
  Niveau de douleur : 1/3.


  Voici donc les plus récents, fait il y a quelques jours. Le premier est la constellation de Cassiopée, sous le sein droit, en blanc d'après une idée du tatoueur qui, au final, me plait assez car c'est encore moins courant et que ça renvoie bien aux représentations classiques de constellations.
  Il renvoie bien évidemment au mythe de Cassiopée — je vous glisse donc un lien pour ne pas trop alourdir cet article qui est déjà assez conséquent () —, un mythe que je reprends à mon compte, nous apprenant à rester modeste afin de ne pas attiser les jalousies ou les colères et ne pas s'attirer d'ennuis. De plus, il s'agit de ma constellation préférée, depuis ce cher Adi et son téléscope virtuel — et les personnes de ma génération doivent connaître ce cousin d'Adibou.
  Niveau de douleur : 1/3.



  Le deuxième, représentent deux cœurs façon Britney Spears, un sur chaque cuisse. Le fait que ce soit sur le modèle de ceux que fait Britney Spears n'a pas de signifiant en soit, j'aime juste ce tracé. Ils n'ont pas vraiment de signification non plus pour tout dire, c'est une simple envie esthétique, sur un modèle simple, classique et discret. Toutefois, le choix des couleurs a plus de sens; le mélange du violet et du rose renvoie à deux sens complémentaires : le renouveau de la vie (rose) et de la mort (violet), les deux étant empreins de mystère. Le fait que ces cœurs soient associés à ces couleurs fondent le "cycle de la vie", d'autant plus qu'ils soient placés à un niveau jugé "érotique". Je ne risque donc pas de les regretter, ne pouvant les voir et, à moins d'une mini jupe ou d'un mini short que je ne porterai sans doute plus à mes 50 ans, ne se voyant pas plus pour le grand public.
  Niveau de douleur : 1,5/3 — le côté droit m'ayant plus titillé que le côté gauche.


∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Avec tout ça, je pense que vous avez de quoi faire ! N'hésitez pas à nous poser vos questions supplémentaires si vous en avez et de nous faire partager votre propre expérience.
  Vous pouvez également voir la vidéo sur le sujet, bien plus rapide.

—xoxo

22 août 2013

Préparer la rentrée du bon pied ! / Back to reality!


  Eh oui mes p'tits choux : nous nous rapprochons du mois de septembre, et si certains ont déjà repris le chemin du boulot, il est coutumier d'attendre septembre et le début du calendrier scolaire pour se sentir "rentré". C'est alors que, à l'instar du premier janvier, nombreux sont ceux qui en profite pour prendre quelques (bonnes) résolutions; tout comme moi ! Objectif : ENFIN sculpter son corps et arrêter de procrastiner dans le sport. Donc hop hop hop ! on se remotive, on mange mieux, on grignote moins et on lutte toute l'année avec un rythme de dingue pour tenir le cap. Vous êtes dans le même cas que moi ? Super ! je vais pouvoir vous en toucher deux mots.

  Hell yeah Jelly Beans: we are so close to September, and if some of you guys are back at work, it's familiar to wait September (the end of summer) to take some great resolutions, as the January first. So do I! Goal: FINALLY sculpt this body and stop being so lazy with sport. So here we go! we re-motivated, eat better, we nibble less and struggle all year with a crazy cadence to take the run. You are in the same situation as me? Great! I can touch you a word about that.

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  ✒Rester connecté pour rester motivé / Stay connected to stay motivated



  Pour tout vous dire, voilà mon plus gros problème : le manque de motivation (de façon constante). Par exemple, je peux me mettre à fond dans le sport (course, fitness, yoga...) pendant deux bonnes semaines, tous les jours, au moins une heure et demie et puis... POUF ! plus rien. La faute à un weekend prolongé hors de chez moi qui m'a cassé mon rythme, ou une petite perte de poids, appelant une voix dans ma tête sifflotant : "Ca va, tu verras ça demain, t'as perdu !". Résultat ? Un superbe effet yoyo avec les vergetures qui l'accompagne. Chic et glamour !
  De fait, j'ai voulu me tourner vers un compteur de calories, histoire de m'obliger à remplir un journal de mes repas et de mes activités physiques et suis tombée sur My Fitness Pal (MFP) — disponible pour toutes les interfaces, ayant rapidement évoqué l'application pour Android dans une video What's on my phone TAG. Personnellement, je trouve cela très efficace et je me suis récemment tournée vers le volet "communautaire" du site, qui est très stimulant. Vous pouvez accéder à des forums dans divers langues afin de trouver des personnes qui visent les mêmes objectifs que vous et qui peuvent vous aider, et vice versa. Bref, tout ce qui me manquait pour être plus assidue, et je vous garantis qu'on se prend vite au "jeu", voulant atteindre ses objectifs hebdomadaires (que MFP calcule pour vous en fonction de votre IMC — indice de masse corporel — et de vos attentes) au plus vite. A essayer en tout cas, je vous le recommande chaudement.

  Here is my problem: I'm not motivated during a long time training. So, I was looking for a calories counter, to be more focused on my goals and I found My Fitness Pal (MFP). And I think it's pretty cool, you can find people who share the same goals and who can motivate you and vice versa so it's great if non of your friends can do sport with you and if you need someone to push you a little. So try this, it's one of my best app.

★★★★

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  ✒Baking time!

  Maintenant que vous êtes dans la dernière ligne droite avant de démarrer, autant en profiter un peu avec une bonne recette de muffins, à manger simplement, ou avec un glaçage décoratif, mais comestible !

  So, now you are on the starting blocks, waiting for begin your diet, you have to celebrate with a good recipe of muffins, eating just like that or with a decorative icing also good tasting.



  ✒Recette de base pour tous muffins / Recipe for all muffins


175 g de farine / flour
100 g de sucre / sugar
1 oeuf / egg
10 cl de lait / milk
50 g de beurre / butter
1/2 sachet de levure / packet of yeast

  Préchauffer votre four à 220°C (thermostat 7 ou 8, personnellement, mon four chauffe fort donc je le mets à 6 pour éviter de brûler la base).
  Si vous êtes fainéants comme moi, vous pouvez tout mélanger sans ordre et d'une seule traite, je n'ai jamais eu de soucis et aucun grumeaux; mais si vous êtes procéduriers, battez l'œuf et le sucre puis ajouter le beurre, d'un autre côté, mélangez la farine et la levure avant de les incorporer à votre première préparation, finissant avec le lait.

  Preheat your oven at 220°C (thermostat 7 or 8, but I have an extremely hot oven so I put it on 6 to avoid to burned the base).
  If you are lazy as me, you can mix all the ingredients together, without any order, I didn't have any problem and not any lumps; but, if you are touchy-touchy, beat the egg and sugar, then add butter, on the other side, mix the flour and yeast before incorporating them into your first preparation, ending with milk.

  Pour mes muffins au chocolat (tout en haut et tout en bas, avec pépites de chocolat blanc), j'ajoute du cacao amer (Van Houten) que je dose selon mes envies, pour que ce soit léger ou intense. Les trois muffins de la deuxième ranger sont fourrés au Nutella et les deux que j'ai aplati en galettes contiennent des miettes de Granola. Bref, vous pouvez vraiment tout faire à partir de cette base.

  For my chocolate muffins (on the top and down, with white chocolate chunks), I add some bitter cocoa powder, which I dose depending on my mood to be light or heavy. The three muffins on the second line are full of Nutella and the other two I flattened into patties contains crumbs of Granola. See, you can do almost everything from that recipe.

  ✒Le glaçage à la vanille / Vanilla icing

Du beurre / Some butter
Du sucre glace / Some powdered sugar
Des gousses de vanilles finement coupées (vous pouvez remplacer la vanille par ce que vous voulez) / Some vanilla pods finely chopped (you can use everything else instead of vanilla if you want)

  Rien de plus simple pour cette déco : jaugez la quantité nécessaire, prenez du beurre mou (mais pas fondu) et doublez la proportion de sucre glace (si vous juger le mélange trop compact, vous pouvez ajouter un peu de lait); ajouter enfin la vanille selon votre goût.

Nothing more simple for that icing: calibrates the amount necessary, take soft butter (not melted) and double the amount of powdered sugar (if you judge the mixture is too compact, you can add a little bit of milk) and finally add the vanilla according to your taste.

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  A présent, bonne chance à tous ! quant à moi, je réfléchis à ouvrir une petite page spéciale pour cet objectif. Ou pas. J'en sais rien. On verra !

  For now, good luck y'all! I'm thinking of a special topic for this goal of mine. Or not. I don't know. We'll see!

—xoxo

11 août 2013

"Keith Haring, The Political Line"

  Vous avez encore une petite semaine de vacances et ne savez pas quoi faire ? Alors dépêchez-vous de filer au MaM (Musée d'art Moderne) de Paris pour les dernières de l'exposition consacrée à l'artiste Keith Haring !


  ✒L'exposition est très bien construite, suivant bien évidemment la carrière d'Haring chronologiquement afin d'en apprécier l'évolution. La constante réside dans la dénonciation d'une société axée sur l'argent, la consommation, la religion et le sexe; chaque thèmes étant plus ou moins développer selon les périodes. De fait, l'ensemble frappe par son actualité, la société n'ayant que peu évoluée depuis les années 1980.


  ✒Autre plus de l'exposition : sa grande variété. Nous nous trouvons en présence de croquis, de toiles bâchées peintes, de céramiques sur le modèle grec antique (il y a même un sarcophage !), des bustes, des photos, des totems... bref, il y en a pour tous les goûts ! Vous pourrez même profiter de la musique d'un de ses vernissages. Vous l'aurez donc compris : tout y est étudié en détail et prouve le niveau de qualité de l'ensemble. Quant à la disposition des œuvres, elle permet de se balader nonchalamment parmi elles, tout en préservant l'espace, ce qui est très agréable.



∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Au final, cette exposition ne présente que des points forts et vaut le détour. N'oubliez pas que vous pouvez également admirer les grands formats de Keith Haring au 104 et que vous bénéficiez d'un tarif réduit en le combinant à l'exposition du MaM et vice versa.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

Keith Harring, The Political Line jusqu'au 18 août 2013 au musée d'art moderne (Paris).
✒Tarifs : plein = 11€; réduit = 8€; demi-tarif = 5,50€; gratuit pour les -14 ans.

★★★★★

— xoxo

13 juillet 2013

Hydreane BB crème, La Roche-Posay


  Ah ! l'été ! Tout ce beau temps est propice aux sujets légers — surtout après le dernier article concernant le harcèlement.
  C'est donc avec entrain que je vous propose une petite revue beauté à propos d'une BB crème, celle que nous offre La Roche-Posay : l'Hydreane BB crème.
  Je ne vous ferai pas de topo au sujet des BB crème, car à moins d'avoir passé ces vingt dernières années au Mali, coupé de tout, vous connaissez déjà ces crèmes se voulant multi-action. Ainsi, celle-ci — développée par des dermatologue donc — nous détaille ses propriétés comme suit : "En un seul geste, elle hydrate, apaise et protège la peau." Elle a été formulé pour tous types de peaux et existe en deux teintes (light et medium, sachant que c'est cette dernière que j'ai testé).

  ✒ Les plus

  Déjà, on peut apprécier l'odeur de cette crème qui est très agréable. Ensuite, lors de son application, on ressent une agréable fraicheur, due aux propriétés hydratantes de la formule; à noter également que l'application au doigt est très facile, comme pour une crème de jour classique.
  En une journée, la BB crème tient bien la route, la peau ne devient pas grasse (la mienne l'étant plutôt, d'autant plus en fin de journée) et semble hydratée en continu.

  ✒ Les moins

  Par contre, malgré le fait qu'elle tienne, le peu de couvrance qu'elle apporte à la base s'estompe sous l'effet de la chaleur — testée après une session de sport, mes rougeurs étaient de retour, mais je dois avouer qu'elles sont plutôt coriaces. Ne vous attendez donc pas à ce qu'elle estompe vos imperfections.
  Enfin, nous pouvons regretter le peu de teintes proposées; seulement deux, assez proches.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  En définitive, j'ai apprécié cette BB crème, qui hydrate la peau toute la journée. Niveau couvrance, j'arrive à palier ça avec mon concealer Full Cover de Make Up Forever et un peu de poudre donc rien de "grave". Prenez-la donc plus pour son côté dermatologique (si comme moi vous avez une peau réactive) plus que pour son côté cosmétique, l'effet qu'elle apporte étant plus un aspect "bonne mine" avec un léger "glow".
  Sur ces jolis termes techniques, je vous laisse vous faire votre propre opinion à son sujet et n'hésitez pas à la partager !

★★★★☆

— xoxo

6 juillet 2013

Marie parle... de harcèlement


  ✒ Présentation

  A nouveaux crochets, nouvelle rubrique. Celle-ci, intitulée "Marie parle..." est en fait le relais de vidéos postées sur notre chaîne Youtube dans lesquelles Marie — donc moi, ou moi, donc Marie, anyhoo — parle d'un sujet qui la touche, dont elle s'intéresse ou autre. En bref, une partie du blog... vlogué.

  ✒ Revenons-en au sujet

  Aujourd'hui, nous allons commencer en beauté avec le harcèlement, puisque j'en ai été victime récemment, ce qui fut l'une des raisons de mon long silence — devant mettre un terme à des histoires pas très nettes.
  Je vous laisse donc regarder la vidéo avant de vous en parler plus longuement, en mettant en gras les passages important, car cela va vous semblez long.


  ✒ Plusieurs sortes de harcèlement et les (mes) méthodes pour en finir

  En premier lieu, nous avons les basiques que vous pouvez régler de la même manière. Il s'agit de la personne qui va chercher à vous contacter par TOUS les moyens ! que ce soit par facebook, Twitter, Instagram (et InstaMessage par extension), mail, téléphone portable, fixe, pro etc. bref : du bon gros harcèlement histoire de vous forcer à répondre tellement c'est exaspérant. D'un autre côté, vous avez celle-ci avec en plus la personne que vous connaissez relativement et que vous croisez donc de temps à autres. La méthode ? Ne répondre à AUCUN message, aucun appel ou autre, aussi insupportable soit-il, changez de numéro au besoin (bien que dans le deuxième cas, le sociopathe patenté risque de trouver un moyen pour se le procurer), bloquez-le, faites le nécessaire, c'est-à-dire faites le mort. Toute cette cacophonie se terminera en quelques semaines pour les plus coriaces. Si vous croisez cette personne, faites comme si elle n'existait pas, il n'y a rien de plus simple. En bref : prenez sur vous.

  Il se trouve un troisième cas, plus sérieux : le harcèlement combiné à la menace, au chantage (et au passage à l'acte). Même principe que dans les premiers schémas globalement : appels, messages et tout le tutim. Exceptée que cette fois, la personne possède quelque chose pour vous faire chanter — dans mon cas, ce furent des photos. Là encore : ne cédez pas. Il vous faut assumer jusqu'au bout et rester fort (ou du moins prétendre l'être), ce qui peut être déstabilisant pour celui que vous avez en face. Ca a marché pour moi dans les premiers temps, puis les menaces ont étés mises à execution : diffusion des photo à certains de mes contacts (incluant ma famille), création d'un faux compte facebook à mon nom, d'un faux compte Skyrock à mon nom également et donc diffusion massive desdites photos à de purs inconnus ainsi que de mon numéro de téléphone. Faire face à un harceleur est déjà lourd alors imaginez plus de cinquante appels inconnus et plus de quatre-vingt messages tout en finesse, sans compter des demandes d'ajout en ami sur les réseaux sociaux : le bonheur. Là encore, ne montrez pas que cela vous atteint.
  Personnellement, cela a été difficile à vivre dans le sens où mes amis et ma famille ont étés touchés par cette affaire. Et c'est ce que ce genre de personnage cherche à faire : vous atteindre à travers les autres. Prenez plutôt la chose comme suit : votre famille et vos (véritables) amis vous soutiendront toujours, et j'ai cette chance d'avoir un petit cercle solide. Profitez de cette mésaventure pour changer (bien entendu) de numéro de téléphone et faire un grand tri dans votre liste de contacts. Dirigez-vous ensuite vers le commissariat afin de déposer une plainte, c'est IMPERATIF ! Même si la personne semble cesser ses activités, rien ne le garanti (j'ai moi-même cru à une accalmie pendant deux ou trois jours avant que cela reparte).
  Constituez un dossier avec les messages reçus, les messages sur répondeur (A GARDER !) que vous aurez retranscrits et tout ce que vous avez d'inquiétant pour pouvoir légitimer votre plainte. Cela prend certes du temps, mais pensez que vous serez tranquille par la suite. Normalement, vous devriez aisément pouvoir obtenir une plainte pour harcèlement et harcèlement moral (dans le cas d'un chantage). Une trace est donc enregistrée, la personne se verra convoquée et vous serez plus tranquille après cela, n'ayant généralement en face de vous que des "grandes gueules" qui cherchent plus à vous terroriser qu'à vous faire du mal (physiquement), en étant incapable. N'ayez donc pas peur, ces cas étant plutôt rares.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  J'espère vous avoir un tant soit peu aidé à travers mon témoignage et n'hésitez pas à partager le votre, mon expérience n'étant pas unique et d'autres solutions existants pour en finir avec votre harceleur.
  Bon courage à tous ceux qui doivent gérer ce genre de situation en ce moment, accrochez vous et n'ayez peur de rien, parlez-en autour de vous, l'isolement est ce que cette personne cherche à créer autour de vous alors ne lui donnez pas cette satisfaction !

— xoxo

5 juillet 2013

J'ai participé à un jeu télé


  Oui, vous avez bien lu : j'ai participé à un jeu télé. Ah ! ça valait le coup d'attendre n'est-ce pas ? — Non, sérieusement, je reviendrai ultérieurement via notre chaîne Youtube sur l'une des raisons de ce long silence radio.
  Mais de quel jeu s'agit-il alors ? Tout le monde veut prendre sa place, diffusé sur France 2 depuis 2006 et présenté par Nagui.
  Pourquoi ? Parce que ma mère a déjà pu y participer et a donc insisté pour que toute la petite famille se présente à son tour ! C'est ainsi que nous (mon père, mon frère et moi-même) avons été inscrits et sommes allés au casting grenoblois.
  ✒ Le casting

  Il se déroule en trois étapes : une phase de questionnaire et deux "d'entretiens".
  Pour les questions, elles sont très diverses sur le recto et thématiques sur le verso, afin de coller au concept de l'émission. Aussi, il faut répondre à tout ceci en huit minutes; et huit minutes, ça passe très très vite, on ne s'en rend pas compte.
  Passé la phase de questionnaire, les candidats sont pris par groupe, en attendant de passer par paquet de quatre devant le staff du casting. Lors de ce passage, les casteurs discutent à brûle pourpoint avec nous, afin de jauger notre réactivité, notre aisance à la parole, notre humour ou tester un peu nos anecdotes. Ainsi, ils commencent l'écrémage.
  Et c'est lors du troisième entretien, nous voyons donc le vide dégagé : nous avons fini à moins d'une vingtaine (mon père et moi, mon frère ayant décidé d'abandonner, faute d'anecdote). Ce dernier stade est le moment des photos de présentation et l'occasion de repasser devant le staff du casting afin de raconter nos anecdotes, comme en plateau — à ce sujet, il en faut au moins six, et détaillées, afin de pouvoir rester. Il est donc similaire au second, à ceci près qu'il nous faut plus détailler et que se joue ici notre passage dans l'émission ou non.

  ✒ L'émission

  Une fois appelés pour confirmer notre passage, nous nous retrouvons donc en studio. Nous sommes accueillis par une équipe fort sympathique, toujours souriante afin de mettre tout le monde à l'aise, les candidats se découvrant.
  En premier lieu, ils vérifient les tenues que nous avons apportés (au nombre de cinq) et décident donc de ce que nous allons porter (les candidats devant avoir des couleurs différentes etc.). Une fois fait, nous nous dirigeons en loge où nous sommes reçu par Antoine, nous briefant sur le déroulé du tournage avant que nous passions à la coiffure et au maquillage — et je tiens à préciser que le coiffeur s'est fait un petit délire capillaire avec ma tête, croyant sûrement que je participais au carnaval de Rio !
Antoine et moi-même, en loge

  Nous tournions pour la deuxième émission de la journée et devions donc attendre que la première se termine, ayant la possibilité de la suivre en loge. Une fois finie, nous sommes sortis pour que Nagui puisse nous serrer la main en regagnant sa loge entre les tournages et nous pouvions aller brièvement répéter notre entrée. Sortie de plateau, puis entrée de nouveau et caméras on.
  Le déroulé est très rapide, grosso modo "comme à la téloche", donc je ne vois pas trop comment détailler.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

En tout cas, ce fut une bonne expérience et j'ai pu rencontrer des personnes géniales donc si vous n'avez pas peur de vous montrer en public, je ne peux que vous conseiller de foncer, cela reste très bon enfant !

— xoxo

12 juin 2013

"Star Trek Into Darkness"

  Aujourd'hui était projeté dans les salles le dernier Star Trek sous la houlette de J.J. Abrams, l'occasion d'en faire un rapide tour pour vous convaincre d'adhérer à cet univers, injustement cantonné au stéréotype du Geek. Parce que oui : moi, j'aime Star Trek. J'aime les films, j'aime les séries, j'ai mes préférences concernant les capitaines des USS Enterprise bref, j'aime l'univers en général. 

Au cinéma avec mon Spock "bobblehead" et mon papa, à la cool

  ✒ Star Trek pour les nuls

  Parce que cette création de Gene Roddenberry ne se limite pas à quelques gugus et trois extraterrestres dans un vaisseau spatial qui clignote et se balade dans l'espace.
  Il s'agit bien sûr de l'histoire de l'équipage du plus prestigieux nom de la flotte de Starfleet, à différentes époques en fonction des séries et films consacrées. Tout ça est bien beau, mais qu'est-ce que Starfleet me direz-vous. A la fondation de la Fédération des planètes unies, Starfleet fut investie de la mission d'explorer la galaxie et de protéger la frontière de ladite Fédération. Bref, voyez donc la construction. A partir de là, il devient évident que Star Trek, c'est de l'anthropologie spatiale. Ainsi, cela donne une portée intéressante aux histoires, nous renvoyant à notre propre Histoire, nos propres sociétés et nos propres interactions avec l'Autre.

  ✒ Prélude à la critique

  Avant de pleinement me lancer dans cet Into Darkness, il est bon de faire un rapide topo sur la situation. Comme le précédent, ce film met en lumière le capitaine Kirk et son équipage qui représentent les plus connus (Spock, McCoy, Scott, Sulu, Chekov et Uhura).
  Sachant cela, les connaisseurs sauront qui est Khan Noonien Singh, le "méchant en titre" de cet opus. En effet, ce personnage a déjà fait son apparition dans La Série Originale ainsi que dans le film Star Trek 2 : La Colère de Khan. Vous pouvez donc vous attendre à un adversaire aussi emblématique que coriace.

  ✒ Star Trek Into Darkness


  Voici donc le deuxième film de la firme à travers la vision de J.J. Abrams. Et le moins que nous puissions dire, c'est que ce (grand) monsieur a un sens de l'esthétique poussé : les décors sont soignés, le jeu de lumière sublime et les effets de caméra judicieux. Aussi, le rythme est permanent : nous n'avons pas vraiment le temps de nous ennuyer, même si le début du film peut nous paraître long — surtout à ceux connaissant déjà l'univers, la surenchère de phrases types et de rappels à la Directive Première etc. peut sembler lourde. D'ailleurs, on pourrait déplorer quelques pics de "lourdeur" avec un trop plein de vannes qui rendent le film plus commercial, afin de ratisser un plus large public, mais cela se borne à la première partie et n'handicape pas la progression outre mesure.
  Autrement, l'histoire en elle-même, bien que suivant un schéma classique nous laisse quand même de bonnes sensations et de belles émotions — apportez vos mouchoirs pour la scène finale, le discours est vraiment touchant !
  Enfin, mention spéciale à Zachary Quinto pour sa performance en tant que Spock qu'il interprète à la perfection, nous livrant quelques dialogues croustillants. D'ailleurs, toujours pour rester sur Spock, nous avons une nouvelle fois droit à un caméo de Leonard Nimoy.
  En définitive, le cru 2013 reste à un bon niveau, il y a très peu de points négatifs et on y retrouve tous les ingrédients possibles : de l'action, aucune niaiserie (nous aurions pu avoir peur qu'une place trop importe à l'histoire entre Spock et Uhura soit accordée mais elle a été délaissée pour se concentrer sur l'amitié entre Kirk et Spock, ce qui n'est pas un mal), un méchant qui est très bon, aucun temps mort inutile... bref : un bon niveau.

★★★★★

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  J'espère vous avoir donné envie de vous plonger dans cet univers ou, tout du moins, dans ce dernier opus. En passant, si vous n'avez pas spécialement envie de commencer par le commencement, je ne peux que vous conseiller la série Star Trek la nouvelle génération qui, à mon sens, est la meilleure existante.

— xoxo

1 juin 2013

"Les Dessous de l'Isère"

  Fait miraculeux du jour, je me suis débarrassée des nausées qui m'obligeaient à rester cloitrée chez moi. Ainsi, pour fêter ça, je me suis laissée entrainée dans une exposition au musée Dauphinois (Grenoble) que je voulais voir depuis quelques temps avec ma mère. Une exposition toute légère, toute frivole : une exposition sur les dessous féminins.


  ✒Le début de l'exposition nous renvoie au début du siècle dernier, afin de nous offrir une large vue sur les dessous de l'époque, des bas aux corsets en passant par les chemises de nuit. Nous pouvons ainsi admirer le travail sur les dentelles et un peu plus loin, de nous souvenir que les petites filles apprenaient la broderie et que les tâches ménagères étaient bien plus harassantes.


  ✒Nous progressons ensuite dans l'aspect sociologique des dessous : le phénomène des corsets qui sculptent la taille et l'essort d'un nouveau type de consommation rendu possible avec l'apparition des grands magasins qui proposent toujours plus de "nouveautés".


  ✒Puis, passé un couloir aussi instructif que drôle regroupant divers termes se rapportants aux dessous, nous arrivons dans une sale retraçant la longue histoire de l'industrie de la lingerie en Isère qui compte des marques aussi prestigieuses que Valisère, LOU mais aussi Playtex, Wonderbra qui se sont bien développées. Ainsi, nous en apprenons sur ces entreprises et j'ai moi-même découvert que les trois dernières venait du coin.
  Au milieu de cette traversée nous est proposé un petit documentaire d'une quinzaine de minutes sur ces divers marques, du point de vue des employés mais aussi des dirigeants. Vous pouvez le retrouver en ligne sur le site de l'exposition (qui se trouve en fin d'article) ou sur Vimeo comme suit =>

  ✒La fin de l'exposition nous plonge dans les années 1980-1990 avec Playtex et Wonderbra ainsi que l'aspect sociologique, une nouvelle fois. Nous abordons donc de nouveaux modèles plus techniques, mais aussi des chiffres concernant le panier moyen en lingerie des Françaises, le classement par régions des plus grosses consommatrices etc., en passant par les fermetures d'usines avec les délocalisations pour terminer sur une note plus douce avec les dessous dans la chanson française, juchés sur des tabourets Tam Tam au beau milieu des Portraits culottés de la photographe Chloé Prigent.

Souvenirs de l'entreprise Playtex avant sa fermeture — les sous-vêtements sont des confections miniaturisées

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Au final, voilà une exposition de très belle facture, bien documentée et retraçant toute l'Histoire de la lingerie iséroise, suivant le cours de la société française puis celui de l'internationalisation. Loin d'être futile, elle nous apprend pas mal de choses et ça reste un plaisir pour les yeux !
  Du coup, si vous êtes en panne d'idées pour vos weekends pluvieux, je ne peux que vous la conseiller, d'autant qu'elle est gratuite.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

Les Dessous de l'Isère jusqu'au 30 juin 2014 au musée Dauphinois (Grenoble).
✒Tarifs : gratuit.

★★★★★

— xoxo

15 mai 2013

Francis Scott Fitzgerald, des bouquins et des films


  C’est avec la sortie en salle de Gatsby le Magnifique réalisé par mon âme sœur cinématographique Baz Luhrmann que j’ai décidé de vous parler un peu de cet auteur avant de me concentrer sur le film en lui-même.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Je tiens avant tout à vous préciser que je ne suis absolument pas une grande connaisseuse de son travail, ne l’ayant que récemment découvert et donc en ayant très peu lu — bien sûr, je le connaissais ainsi que ses œuvres de nom, n’étant pas enclin à le lire, ayant du mal avec les auteurs du XXème siècle et au-delà —, mais je suis tombée sous son charme.
  Je vais donc vous enjoindre à consulter sa petite fiche wikipedia, ne servant à rien que j'écrive des lignes et des lignes sur sa vie, qui est pourtant très intéressante — mais que vous trouverez ailleurs. Je vais plutôt m’attaquer à ce que j’ai pu en lire.


∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Gatsby le Magnifique (1925)

  Il s’agit probablement de son œuvre la plus populaire avec Les heureux et les damnés (voir L'Etrange Histoire de Benjamin Button, grâce au film de David Fincher, qui ne respecte par ailleurs que peu la nouvelle). Il est bon de noter qu'à sa sortie, et jusque dans les années 1950, ce roman n'a pas rencontré le succès. Il a d'ailleurs été retiré des librairies dès l'année de sa sortie par manque de lecteurs. Le climat de l'époque en est très certainement la raison : la Grande Dépression de 1929 et la Seconde Guerre mondiale ne doivent pas rendre propice la lecture d'une telle œuvre sur les ravages de l'argent et la décadence d'une période faste, surnommée "années folles".
  Pour l'histoire, elle nous présente, à travers le regard d’un jeune homme (Nick) parti du Middle West pour rejoindre New York, une vie décadente dans une Amérique des années de la prohibition où les fortunes se font aussi rapidement que les vies flambent. Ainsi, nous nous trouvons en présence de personnages énigmatiques dont Gatsby en est le représentent le plus fascinant (par son environnement et sa richesse nouvellement acquise qui reste une énigme pour tous). Tous ont leur part de secret et il est facile de pouvoir s’y identifier ou de ressentir de l’empathie tout du moins, ce qui les rend attachant et qui fait que la lecture de ce roman est prenante.
  Quoi qu’il en soit, chacun se retrouve à un moment ou à un autre perdu, bien que le protagoniste semble plus solide, comme pour nous ancrer à une relative stabilité. Ainsi, tous thèmes y sont abordés : amour, adultère, argent, quête de reconnaissance, mort... soulevant des question que tout le monde se pose (ou est susceptible de se poser), somme toute.
★★★★

  ✒Une vie parfaite (1928) et L’accordeur (1925)

  Ces œuvres se retrouvent au sein d’un même recueil de nouvelles.

  La première est une quête identitaire à travers le personnage de Basil, un lycéen qui choisi le fait de vouloir être un modèle de vertu en renonçant aux "vices" touchant sa génération que sont l'alcool, le tabagisme et les relations charnelles, voir les flirts de manière générale. Bien que courte, la lecture de cette nouvelle peu être laborieuse à l'image de ce personnage qui sonne comme faux (son revirement de choix de vie étant soudain, poussé par un ancien élève) et qui est agaçant car trop moralisateur pour son jeune âge, comme s'il avait déjà tout vu et tout vécu. Mais c'est en ce dernier point que la nouvelle a son intérêt, puisque c'est bien le but : montrer qu'une vie parfaite ne peut exister; et que même le plus fervent moralisateur n'en reste pas moins homme et peut donc craquer, que ce soit pour servir ses intérêts ou céder à une envie; nous en venons donc à nous demander "tout ça pour ça ?" eh oui, mais l'idée réside dans cette interrogation.

  La deuxième, quant à elle, nous narre la vie d'une jeune femme, Luella, à qui la vie sourit. Elle dispose de tout ce qu'elle a toujours voulu : un mari riche, une bonne situation et des jours paisibles. Mais trop paisibles à son goût. Comme dans Gatsby le Magnifique, nous voyons que l'argent n'achète pas tout, ne peut pas tout et n'est donc pas un but en soit. Ses occupations l'ennuie et elle se sent piéger dans sa condition de femme, n'aimant pas s'occuper des tâches de la maison, ni de son propre enfant; nous voyons là une certaine libération de la femme qui se veut autre chose qu'une simple maîtresse de maison. Notre héroïne pense donc à partir, tout laisser derrière elle; c'était sans compter quelques tours dont seule la vie a le secret.

Une vie parfaite
★★★☆☆
L'accordeur
★★★★☆

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  Gatsby le Magnifique, les films. Parce que, bien entendu, une œuvre de cet acabit a fait preuve de nombreuses adaptations, durant des périodes très diverses.

(De haut en bas et de gauche à droite : Warner Baxter, Alan Ladd, Robert Redford et Leonardo DiCaprio)

  ✒L’original (perdu) de Herbert Brenon (1926)


  Malheureusement, aucune copie de cette première version n'a pu être retrouvée et le film a donc été considéré comme perdu. Malheureusement car il aurait vraiment été intéressant d'avoir cette vision, contemporaine du roman (le film étant sorti dans l'année qui a suivi sa publication). Toutefois, le trailer existe toujours lui, que je vous propose en lien, n'arrivant pas à l'intégrer pour x raison dans le corps de l'article => ⦿


  ✒Le Prix du silence d’Elliott Nugent (1949)



  Nous sommes directement plongé dans l'histoire, après un rappel du contexte de l'époque : l'Amérique de la prohibition. De fait, nous nous doutons que le film va s'orienter sur cet aspect plus que d'autres développés dans le roman. Aussi, nous pouvons regretter ce parti pris qui a gommé des pages et des pages de Fitzgerald et crée, en quelque sorte, une histoire parallèle, celle que chacun s'imagine sur le passé de Gatsby ou concernant ses activités et sa personnalité en-dehors de son cercle d'intimes.
  Nous avons donc face à nous un Gatsby plus féroce, moins subtile dans sa manière d'agir; beaucoup plus volontaire. Et il en va de même pour tous les protagonistes qui ont l'air moins perdus, moins rêveurs, à l'image de la scène où Gatsby, faisant visiter sa maison à Daisy, lui fait étale de sa garde-robe et est sensé faire voler toutes ses chemises dans un déluge de couleurs et d'insouciance juvénile : dans ce film, il les pose simplement sur son lit et Daisy s'en trouve donc moins enchantée. L'opulence y est toujours présente, mais comme banalisée par ce Gatsby obtenant tout ce qu'il désire d'un claquement de doigts, renvoyant à cette époque particulière où les fortunes se font si rapidement.
  Le film se concentre moins sur les histoires d'amour désespérées (le côté obsessionnel de Gatsby pour Daisy étant quelque peu fade et l'aventure entre Tom et Myrtle étant inexistante) pour ne garder que ce côté... en fait, je n'ai pas compris ce que le film cherchait à montrer. Comme la moitié du roman est exposé en trente minutes et que Nick, qui est pourtant notre narrateur, est quasiment absent de présence scénaristique, il ne reste rien d'intéressant et on aurait pu penser à une histoire de gangsters puisque les allusions aux speakeasy, bootlegger et autres sont fréquentes mais même cet aspect reste fade et ne dépasse pas le cadre d'un dialogue.
  En bref, ce film n'est pas une adaption du roman de Fitzgerald mais en est inspiré pour créer une histoire vide de substance, sans mystère, sans réflexion, sans but apparent.
★☆☆☆☆

  ✒Jay Clayton à la réalisation et Francis Ford Coppola au scénario il y a 40 ans de cela (1974)



  Avant tout, cette version a remporté trois BAFTA lors de la 28ème cérémonie en 1975, et je dois dire qu'ils sont mérités : meilleure photographie, meilleurs décors et meilleurs costumes (qui sont très réussis). Ensuite, je pense qu'il est inutile de le mentionner, vous serez sans aucun doute possible d'accord avec moi, mais le choix de Robert Redford dans le rôle titre était d'une évidence folle ! qui d'autre que lui porte mieux le costume ? Il représente à merveille le charme fascinant de Jay Gatsby.
  Maintenant que ces quelques faits ont été exposés, nous pouvons nous attaquer au film en lui-même. Celui-ci s'ouvre sur la demeure de Gatsby, vide, avec en fond sonore la décadence des fêtes que le jeune homme a donné tout au long de l'été. Il s'agit en fait d'un écho à la fin de Gatsby. La richesse y est exposée (services frappés de son monogramme etc.), mais la demeure reste vide. Un luxe inutile somme toute. Ce thème de l'argent est bien sûr exposé tout au long du film, avec des alternances entre un luxe outrancier et une relative simplicité de vie d'autres protagonistes. Globalement, il y est dénoncé le chaos que provoque l'argent roi — comme il sera dit à la fin par Nick. L'argent a en effet causé la perte de Myrtle et séparé, des années plus tôt, Jay et Daisy.
  De plus, toujours dès l'ouverture du film, nous voyons l'obsession qu'entretient Gatsby pour Daisy, avec la multitude de photo qui se trouvent dans la bâtisse. Le héros se trouve bloqué dans le passé, ce qui est décrié au cours de l'histoire. Il s'agit de profiter de la vie et de ne pas avoir de regrets; à ce sujet, plusieurs personnages apportent leur pierre à l'édifice : "On ne vit qu'une fois" (Myrtle), "On ne remonte pas le temps" (Nick), "Je ne peux pas changer le passé" (Daisy), "Il ne savait pas que son rêve était déjà derrière lui" (Nick). La période se prête à profiter de la vie, dans des temps troubles (sortie de guerre, prohibition), ce qui ressort à travers la frénésie des plans et des danses qui sont nombreuses. Face à cela, tout comme dans le roman, Nick se trouve être notre attache pour que nous, spectateurs, ne nous perdions pas et ne nous fassions pas avoir (par cette argent et cette frénésie illusoire, occupant des personnes perdues); cet effet est présent par le choix de la narration permanente tout au long du film, qui nous permet de réfléchir quelques instants.
  Au final, bien que quelques scènes passent trop rapidement ou d'autres s'éternisant (mais ce sont des choix personnels après lecture du roman), il s'agit là d'une bonne adaptation.
★★★★☆

  ✒La vision de Baz Luhrmann (2013)



  Comme dit au début de l'article, Baz Luhrmann est vraiment mon âme sœur cinématographique. A l'image d'un Michel Gondry, on reconnaît immédiatement son œuvre, son univers. Ses films sont si élaborés qu'il n'en sort que très peu et je me retrouve régulièrement en manque de ce génie ! Alors mettez-moi un univers qui m'enchante, dans l'une des périodes les plus magiques de l'Histoire avec un Leonardo DiCaprio (qui bat presque Robert Redford en costume) et me voilà enchantée !
  La première partie du film est donc très rythmée, dans le pur style du réalisateur, avec des plans frénétiques et exaltés au son du musique qui fait des ravages par sa merveille. La deuxième partie, quant à elle, peine un peu, la magie retombe quelque peu, tout ralentis à mesure que Gatsby approche de son but. Logique donc mais cela peut paraître longuet et légèrement trop "gnangnan" entre Jay et Daisy; on aurait pu s'attendre à plus de relief.
  En tout cas, le film suit fidèlement le roman, aucun soucis là-dessus, l'importance de la lumière verte que vois Gatsby depuis sa demeure est notre fil conducteur et n'a pas été autant exploitée dans les autres film, ce qui donne une touche mystérieuse et fascinante, à l'image de l'obsession du héros pour Daisy. Concernant ce dernier, nous voyons tout à fait ses deux personnalités, à la fois brut de ses origines et douce de sa nouvelle vie et de son amour. Le rapport à l'argent y est très bien traité, la différence entre les deux mondes (personnes modestes vs. riches) est très claire et explique ces amours perturbées et la fuite du temps, l'enfermement de Gatsby dans une époque révolue est tout aussi claire que celle du film de Clayton, à l'image de ce dialogue entre les deux amis : "-On ne revit pas le passé. -Bien sûr que si.", renvoyant à toute la douce folie que contient chaque personnage. Enfin, notre ancre qu'est Nick prend toute sa place de narrateur par le choix de Luhrmann d'en faire un écrivain racontant l'histoire de cet homme mystérieux, ce qui n'est pas sans rappeler Moulin Rouge.
  En bref, un très bon film surpassant de peu sa précédente version. A titre personnel, j'aurais apprécié plus de folie chez Daisy et un rythme plus pesant dans la dernière partie, mais une mention spéciale pour les costumes qui sont somptueux et une mise en scène excellente.
★★★★☆

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  J'espère vous avoir aiguillé avec ce petit panorama et surtout vous avoir rendu curieux sur cet auteur qui vaut réellement le détour — moi-même voulant lire son œuvre complète à présent !

  N'hésitez pas à nous donner votre avis, que ce soit sur l'auteur en lui-même, un de ses livres mais également sur les films. Ceci fut un petit portrait, je ne pouvais pas trop m'étaler sur un article donc n'hésitez pas à pointer d'autres aspects qui vous semblent importants ou intéressants; après tout, nous sommes là pour ça.

— xoxo

27 avril 2013

"Philippines, Archipel des échanges"

  Et voici par quoi s'ouvre véritablement ce blog : une expo ! Et une expo anthropologique, ce qui suit parfaitement l'article précédent de présentation. Comme les choses sont bien faites parfois.
  (Retrouvez les informations en fin d'article.)

  It finally comes: we are opening the blog thanks to an exhibition! And an anthropologic one.
  (Check the information by the end of this post.)

Statues divinités du riz (dites būlul)
Statues of deities of rice (named būlul)

  ✒L'exposition a été construite suivant les trois grands groupements d'îles composant les Philippines : Luzon, puis Mindanao et enfin les Visayas et Palawan — je me suis d'ailleurs interrogée sur ce choix : n'aurait-il pas mieux vallut suivre l'axe nord/sud et inverser l'ensemble Visayas-Palawan avec celui de Mindanao ? A postériori, ce choix a dû s'imposer suivant une construction des sociétés terrestres vers des sociétés marines et nomades.
  Rien qu'avec cette première réflexion, vous pouvez voir que l'expo revêt tout de même un caractère technique pour celui qui le recherche, même si, ne vous affolez pas, elle reste tout à fait grand publique.

  The exhibition was build following the three great groups of islands representing the Philippines: Luzon, then Mindanao and finally the Visayas and Palawan — I was wondering why they chose this way: it should be better if they followed the north/south way and switched the Visayas-Palawan group with the Mindanao one? But then, it's the best choice if we want to follow the earthly societies and moving to the marine societies.
  So, with those reflections, you can see that the exhibition is quite technical for the one who's looking for that, even if, don't panic, it still "general public".

  ✒C'est d'ailleurs un point extrêmement positif : j'y ai appris des choses. D'ordinaire, ce genre d'expositions (de moins celles auxquelles j'ai pu assister jusqu'alors) et plus généralement, ce genre de musée dit "ethnographique", reste assez généraux pour séduire un large public, ce qui peut être décevant pour qui veut aller plus en profondeur; or, ici, il y en a pour satisfaire toutes les parties !
  Les informations sont claires, ponctuées de termes dans les langues des ethnies concernées, ce qui permet d'élargir le champ des connaissances.

  By the way, here is a huge thing: I learnt during this exhibition. Usually, those events (or those where I've been to) and generally, those kind of museums called "ethnographics", are quite easy on informations to seduce a general public, so it could be disappointed for the one who wants to go forward; but, here, everyone can be satisfied!
  The informations are clear, punctuated with terms in language of the ethnic group concerned about, which is great to expand our knowledge.

  ✒D'ailleurs, pour satisfaire toutes les parties, l'expo traite de larges aspects : nous passons des divinités du riz aux mumbaki (experts en rituel) qui nous conduisent naturellement aux puissantes sphères de l'ethnie Ifugao dont il est question à travers la question de la possession (architectural en plus des objets), puis nous entrons dans le prestige de l'apparat et de l'importance de l'esthétisme, associé aux rites et/ou à la guerre. Bref, tout ou presque y est abordé.

  Plus, to satisfied the largest audience possible, the exhibition deal with a lot of interests: we begin with the deities of rice and then follow the mumbaki (ritual experts), which it takes us naturally in the middle of the powerful spheres of the Ifugao society who's concerned through the ownership (not some items, but architectural too), then we can see the prestige of pageantry and the importance of aesthetic, which is directly inspired by rites and/or war. Anyhoo, almost everything is covered.

Costume entièrement brodé de perles (ethnie Bagobo)
Fully embroidered costume pearls (Bagobo ethnic group)

Marqueurs de tombes (archipel de Sulu, population sama dilaut)
Grave markers (Sulu Archipelago, sama dilaut people)
Tenture cérémonielle figurant l'Arbre de Vie (archipel de Sulu, population tausug)
Ceremonial tapestry representing the Tree of Life (Sulu archipelago, tausug people)

  ✒Pas de panique ! Etant donné la profusion des ethnies représentées via ces objets, il figure divers cartes au fil de la visite pour que vous puissiez les situer dans l'espace géographique. Cette profusion reflète tout à fait le sous-titre de l'expo : "Archipel des échanges". Nous nous rendons ainsi compte des liens commerciaux les liant, la différence des religions d'un espace à un autre etc.

  Don't panic! There is a lot of ethnic groups showed through those items, but they put some maps on the walls to help you so you will be able to place them in the geographic area. The number of ethnic groups highlights the subtitle of the exhibition: "Archipelago of exchange". We can see the link built thanks to the trade, the plurality of religions from area to area etc.

∴ ⟐ ∵ ⟐ ∴

  En bref, voici une excellente exposition à ne rater sous aucun pretexte si vous êtes en manque de culture !

  Anyway, it is an amazing exhibition you can't miss at any cost if you are in lack of culture (and if you are visiting Paris, of course)!

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Philippines, Archipel des échanges jusqu'au 24 juillet 2013 au musée du quai Branly (Paris).
Philippines, Archipelago of exchange until july, 24th 2013 at quai Branly museum (Paris).
✒Tarifs : plein = 7€; titulaire carte famille nombreuse = 5€.
Rates: 7€ (approximately $9).

★★★★☆

— xoxo