Pumpkin Autumn Challenge 2019 — Episode 4 : Dernière ligne droite

  Ca y est ! nous y sommes : la fin du Pumpkin Autumn Challenge 2019 "La tête dans les étoiles". Ai-je pu terminer les derniers gros morceaux qu'il me restait dans ma pile à lire ?

  Beautiful People, Saint Laurent, Lagerfeld : splendeurs et misères de la mode, Alicia Drake, coll. Folio, Editions Gallimard, 2010 — Menu 3 — Automne Douceur de vivre "L'autre mère"

  Portraits d'une époque et de ses protagonistes qui sont loin d'être complaisants et n'idéalisent pas un monde qui semble n'être composé que de beauté. Au travers de deux génies de la mode, ce sont deux univers qui se croisent, se mêlent, se déchirent.
  Destins et vies brisés, maladies, bonheurs éphémères, il s'agit d'un livre globalement sombre, parcouru par quelques stries de lumière nous rappelant que, non, ce n'était pas "mieux avant".

  La Saga des quatre éléments, Tome 2 Sanctuaires, Clélie Avit, Editions Le Livre de Poche, 2017 — Menu 2 — Automne Enchanteur "Mon voisin le kodama"

  Concernant cette lecture, elle allait être décisive quant à la poursuite ou l'abandon de la saga. Et ce sera une poursuite. Le fait qu'on se concentre sur d'autres personnages que les deux boulets principaux a beaucoup fait pencher la balance en ce sens, d'autant que ce tome s'est fait plus politique en brossant un portrait intéressant de la société de la cité des Eaux et posant les jalons d'un conflit encore plus grand que ce que nous pensions dans le premier tome.
  A noter : il y a une explication au fait que les relations semblent si artificielles, mais elle m'a convaincu à moitié...

  Black Man, Richard Morgan, coll. Science-Fiction, Editions Bragelonne, 2018 — Menu 4 — Automne Astral "You're just as sane as I am!"

  J'avais adoré la trilogie de Takeshi Kovacs et me pensais tranquille avec cette lecture... qui aura finalement un peu traîné. L'univers été intéressant, j'ai eu l'impression qu'on était dans les prémisses d'Altered Carbon, retrouvant un vocabulaire et des concepts similaires. Le point qui pêchait, c'était notre héro, que j'ai trouvé moins attachant, plus caricatural... ce qui était inévitable connaissant sa nature. La protagoniste féminine principale était également quelque peu agaçante mais son arc narratif m'a surpris et nous fait nous poser certaines questions profondes. Une nouvelle fois, c'est surtout la superficialité de certaines relations qui m'ont dérangé, ayant trouvé peu crédibles les sentiments que certains peuvent partager ou échanger dans un laps de temps aussi court. M'enfin.
  J'aurais aimé un développement plus poussé pour l'autre pilier féminin, mais je ne peux en dire davantage sans vous révéler quelques détails d'importances (qui se devinent pourtant tellement facilement que je me suis demandé comment Carl ne pige pas plus rapidement).
  En tout cas, l'enquête était bien ficelée et la résolution inattendue, je n'en avais que la moitié.

  La Disparition de Stephanie Mailer, Joël Dicker, coll. Poche, Editions de Fallois Paris, 2018 — Menu 1 — Automne Frissonnant "Tu n'en reviendras pas !"

  La déception : une définition. Mon Dieu que c'était laborieux ! Je l'ai terminé plutôt rapidement car l'écriture est fluide à la manière d'un scénario, ce qui est le plus gros problème du bouquin. En fait, tous les personnages vont placer le prénom de la personne à laquelle ils s'adressent dans les dialogues, ce qui est d'un indigeste ! Est-ce que nous parlons comme ça dans la vie réelle ? "-Comment vas-tu, Maxime ? -Très bien, Marie et toi ? -A merveille ! Mais, Maxime, dis-moi, pourquoi parlons-nous comme ça ? -Je ne sais pas trop, Marie... je crois que c'est pour illustrer un propos sur un blog. -Ah ! ça doit être ça, Maxime, que tu es futé !" Voyez : indigeste. Sans compter que les dialogues (toujours) sont beaucoup trop policés. L'histoire se déroule dans une époque contemporaine et non dans les années vingts... Absolument personne ne s'exprime comme les personnages, et ça confine au ridicule lorsqu'on constate que la jeune-fille de dix-neuf ans s'exprime comme une femme de soixante ans.
  Heureusement que l'enquête est intéressante et que la fin n'est pas tant évidente autrement, ça aurait été un véritable fiasco.
  Sinon, concernant la forme, cette idée de suivre différentes histoires par le prisme de divers personnages était une bonne idée, qui n'aura pas suffit à dynamiser l'œuvre, le tout plombé par une langue et des dialogues improbables.
  Enfin, petite incohérence : nous sommes aux USA mais à un moment, un personnage demande à un autre s'il est possible de se tutoyer... voilà voilà.

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    Encore dans ma PAL :

• L'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, Cervantes, coll. Folio Classique, Editions Gallimard, 2008
• Les femmes dans la vie de Louis XIV, Antonia Fraser, coll. Champs Histoire, Editions Flammarion, 2009
• Rose Bertin, Sophie Guillou, Alice Dufay, coll. Les Petites histoires de la mode, Editions Les petites moustaches, 2016
• Che, Ernesto Guevara, une légende du siècle, Pierre Kalfon, Editions du Seuil, 2007
• Chroniques lunaires, T.1 Cinder, Marissa Meyer, Editions Pocket Jeunesse, 2018
• La méditation, Fabrice Midal, coll. Que sais-je ?, Editions PUF, 2017
• La Ballade de l'impossible, Haruki Murakami, Editions 10/18, 2009
• Des femmes rebelles, Olympe de Gouges, Flora Tristan, George Sand, Michelle Perrot, coll. Poche, Editions Elyzad, 2014
• Les Lames du Cardinal, Intégrale, Pierre Pevel, coll. Editions "Bragelonne 10 ans", Editions Bragelonne, 2019
• Contes et récits du Paris des Merveilles, Pierre Pevel, Catherine Loiseau, Benjamin Lupu, Sylvie Poulain & Bénédicte Vizier, coll. Fantasy, Editions Bragelonne, 2019
• Le feuilleton d'Artémis, Murielle Szac, Olivia Sautreuil, coll. La mythologie grecque en cent épisodes, Editions Bayard Jeunesse, 2019
• Le Temps de l'innocence, Edith Wharton, coll. GF Littérature et civilisation, Editions Flammarion, 1993

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  En attendant le bilan final, je peux déjà vous affirmer que je suis plutôt contente de mes lectures et du fait que j'ai pu en lire autant. Rendez-vous l'année prochaine ?

—xoxo